Précision auteur/exécutant
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Mâcon, 1867 ; Paris, 1934 ; Cette notice est l'occasion de consigner trois sources d'informations confidentielles : l'opuscule illustré, publié en mai 1911, pour l'exposition monographique de Villard à la galerie P. Le Chevallier ; les feuilles ronéotypées, pour la rétrospective mâconnaise de l'automne 1968 et le récent entretient, filmé de façon informelle avec le sculpteur Maxime Descombin qui a connu l'artiste lors de ses séjours en mâconnais de la dernière partie de sa carrière. Formé à l'école des Beaux-Arts de Lyon puis de Paris, ce n'est que vers 1907 qu'il peut se consacrer pleinement à la peinture. Les catalogues montrent un intérêt constant pour le paysage quasi à l'exclusion de tout autre genre : Lyon, Paris, avec un choix de sévères architectures et les vignobles qui structurent les collines des alentours d'Hurigny où se trouve la maison familiale. Un séjour dans le désert du Sud tunisien en 1913, lui permettra de radicaliser son propos sur la lumière. De même les peintures réalisées en 1923 à Belle-Isle en mer, exposées chez Berheim jeune en deux moments, montrent-elles un artiste qui réduit au maximum sa palette colorée au profit de la matière vibrante, vectrice des ombres et des lumières qui composent des toiles à l'horizon élevé. Ni postimpressionniste, ni totalement cubiste, Villard a exposé au Salon des Indépendants avant de devenir le président des Nouveaux Indépendants. Pleinement inscrit dans les courants novateurs du début du siècle, il a été membre du comité du Salon des Echanges qui a institué comme principe le " troc " des oeuvres entre artistes. Cette Neige à Hurigny, acquise après son décès prématuré par le peintre et conservateur du musée H. Hugrel, est très représentative des nombreux paysages de neige réalisés par A. Villard. (Marie Lapalus)
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Bibliographie
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Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002 / Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot
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