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Réponse n° 181
Domaine

horlogerie ; métrologie - instruments de mesure ; arts décoratifs

Dénomination

pendule à poser

Appellation

pendule de paris

Auteur/exécutant

PONS Honoré (manufacture) ; FARRET & Cie (horloger) ; BIENAYME (horloger)

Précision auteur/exécutant

PONS : Paris, 4 décembre 1773 ; Paris, 13 janviers 1851
FARRET ET CIE. : Paris, rue Chapon, 1840-1870. Il présenta un échappement à l'A.R.S. en 1848 et Goison, 1880. Il fit breveter en 1854 un perfectionnement à l'horlogerie des chemins de fer ;BIENAYMÉ : Deux "Bienaymé" à Dieppe sont connus : - Marchand horloger en 1783 - Horloger (son fils ?) qui dépose en 1842, un brevet pour le quantième perpétuel bissextile et séculaire pour lequel il obtient une médaille de bronze en 1844. En 1849, lors de l'exposition des produits de l'industrie nationale il présente ce même quantième modifié afin qu'il soit plus simple et moins cher ainsi qu'une grosse montre d'habitacle, suspendue comme un chronomètre et pourvue d'un aiguille de secondes placée au centre du cadran destinée à faire apprécier le filage du loch. Elle est aussi propre à donner l'heure exacte sur tous les navires employés au cabotage et à la pêche de la morue. Il présente également, toujours à la même exposition de 1849 une petite pendule de cheminée à phases de lune et pourvue d'un quantième perpétuel. Il reçoit de nouveau la médaille de bronze en 1849 pour l'ensemble de son travail.

Lieu création / utilisation

France, Haute-Normandie, Seine-Maritime, Saint-Nicolas-d'Aliermont (lieu d'exécution) ; France, Ile de France, Paris (lieu d'exécution) ; France, Ile de France, Paris (lieu d'exécution)

Période création/exécution

2e quart 19e siècle

Millésime création/exécution

1827 ; 1840

Historique

Fabriquant du mouvement ; Probablement l'horloger qui a terminé la pendule ou l'a revendu. ; Cadran signé Bienaymé à Dieppe, probablement l'horloger revendeur.

Matériaux/techniques

bronze, doré ; laiton ; émail

Description

Mécanisme ; Cadran ; Pendule équipée d'un mouvement de Paris logé dans une sculpture en bronze doré. Le cadran émaillé en blanc possède les 12 chiffres romains noirs et de deux aiguilles en forme de poire, il est encastré dans une lunette guillochée. Le tout est logé dans une sculpture en bronze doré reprenant des motifs de style "rocaille" et un trophée de chasse en bas et en haut une sculpture représentant un chasseur assis avec son fusil et soufflant dans son cor de chasse. Le tout est posé sur un socle en bois vernis.

Dimensions

Hauteur en cm 30 ; Longueur en cm 22.5 ; Largeur en cm 10

Inscriptions

estampille ; signature ; marque de fabrique

Précision inscriptions

estampille, Sur la platine arrière : Derrière le timbre : PONS Médaille d'or 1827 ; estampille, Sur la platine arrière : Derrière le timbre : FARRET à Paris ; signature, Sur la platine arrière : Derrière le timbre : Bienaymé à Dieppe ; signature, En bas du cadran : : Bienaymé à Dieppe ; marque de fabrique, Sur la platine arrière : 828

Utilisation/destination

mesure du temps (utilisation primaire)

Précision utilisation/destination

Les premières pendules à poser munies d'un mouvement rond à balancier sont créées à Paris vers 1750. L'originalité de ce mouvement tient essentiellement à la forme des platines, circulaires et non rectangulaires. Sa conception n'est pas le fait d'un inventeur unique car les contacts entre les maîtres sont fréquents. Au XIXe siècle, les horlogers aliermontais livrent aux industriels parisiens des ébauches appelées mouvements en blanc ou blancs-roulants : ce sont des mouvements nus qui comportent 2 platines percées, les barillets montés mais sans ressort, la minuterie complète, le rouage horaire et le rouage de sonnerie. Ni l'ancre ni le balancier et sa suspension ne sont encore montés. L'horloger finisseur taille la roue d'échappement, délimitant ainsi la longueur du balancier. Il assemble le tout pour en faire un mouvement complet qu'il intègre ensuite dans la boîte choisie pour donner naissance à une pendule de Paris. Au début du XIXe siècle, chaque semaine, environ 100 blancs-roulants de facture impeccable partent de Saint-Nicolas pour la capitale. Les grands penduliers s'approvisionnent au dépôt parisien, rue de la Barillerie, en l'île de la Cité, où Honoré PONS a élu domicile. ; Horloge au sujet plus ou moins allégorique ornant la cheminée du salon familial, la pendule de Paris connaît un immense succès vers le milieu du XIXe siècle. Les cheminées qui perdent leur aspect imposant, participent désormais à la décoration de la pièce. Symbole d'une réussite sociale sans conteste, l'horloge de cheminée constitue le centre et l'élément principal de cette pièce. Certaines pendules constituent à ce titre de véritables ouvres d'art issues des mains des meilleurs artisans. L'engouement pour la pendule de Paris va de pair avec la montée en puissance de la bourgeoisie au cours de la Révolution industrielle. Sur le plan de la fabrication, la démocratisation de cette horloge se manifeste sous deux formes : la mécanisation de la production des mouvements et la réalisation de sujets reproduits en plusieurs exemplaires. Le choix de matières moins onéreuses s'ajoute à cet effort de diminution des coûts. ; Le mouvement a sans doute été fabriqué à Saint-Nicolas d'Aliermont dans l'usine d'Honoré Pons, et comme tous les mouvements de Paris de cette époque, envoyé dans un atelier parisien qui effectue le montage final du mécanisme et l'insère dans le décor. Farret et Bienaymé sont tous les deux connus comme horlogers : on suppose donc que l'un d'eux est l'horloger qui a effectué le montage final du mécanisme et éventuellement réalisé les décors, l'autre le revendeur, ou le réalisateur d'une partie des décors ou cadran.

Sujet représenté

scène (chasseur, fusil, cor, sac : chasse, gibier, faisan, lièvre, trophée)

Lieu de conservation

Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

Statut juridique

propriété de la commune ; don ; Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise

Date acquisition

2013

Anciennes appartenances

Collection privée, Association de l'horlogerie aliermontaise, 9 août 2013, 5 août 2013, Saint-Nicolas-d'Aliermont ; Collection privée, Hayez, 5 août 2013, Belleville-sur-mer ; Association de l'horlogerie aliermontaise

Numéro d'inventaire

2013.6.1

Commentaires

pendule + socle

Rédacteur

Lombardi Marianne

Copyright notice

© Saint-Nicolas-d'Aliermont, musée de l'Horlogerie Aliermontaise, © Service des musées de France, 2014

Crédits photographiques

© Marianne Lombardi

 

demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation

 

Renseignements sur le musée

 

Contact musée

 

07350001562

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