Précision sujet représenté
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Colbert Jacques-Nicolas, Louis XIV roi de France, Edelinck Gérard gravure en rapport, Rousselet Gilles gravure en rapport ; Paris, Sorbonne ; Hollande ; Allemagne ; Espagne ; Versailles, château, chapelle, oeuvre en rapport ; Versailles, château, chapelle ; Allégorie de la Discorde ; Colbert, Jacques Nicolas, Thèse de la guerre ; allégorie ; frontispice
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Commentaires
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Frontispice de la thèse de théologie, dite Thèse de la Guerre, de Jacques-Nicolas Colbert, futur archevêque de Rouen, soutenue en Sorbonne le 30 décembre 1677 et dédiée au Roi. Gravée en deux pièces par G. Edelinck (Weigert, IV, 1961, n° 77, p. 22 ; Weigert, 1965, n° 297). Ce frontispice, au symbolisme complexe est longuement décrit par Nivelon (p. 288-289) (...) Etude pour la figure de la Discorde tenant, comme le veut la tradition, un flambeau allumé. La Discorde apparaît, agrippant un dragon, dans le frontispice Ludovico Magno... (Thèse de la Guerre), mais dans un état postérieur de la gravure, dans l'espace réservé primitivement aux positions de thèse. C'est ce que confirment les Notes manuscrites de P.-J. Mariette (III, fol. 149) (...). La même figure, avec quelques variantes dans le mouvement des bras et des jambes, avait déjà été utilisé dans le frontispice de la Thèse du Roy en sa jeunesse, gravé par G. Rousselet vers 1652 et repris plusieurs fois par la suite (Weigert, 1965, n° 286, 286 bis). Le style mouvementé et expressif du dessin de Le Brun doit être rapproché des études contemporaines pour la chapelle de Versailles, dans lesquelles l'artiste donne libre cours au côté violent de son tempérament. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome II, Paris, RMN, 2000, n° 2304, p. 658). (L. Beauvais, Le Brun à Versailles, Musée du Louvre, 1985-1986, n° 94) Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphe de Jean Prioult (L. 2953) au verso ; marque du musée (L. 1886).
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