musique - chant - danse

ophicléide

LABERTE Humbert (fabricant)

LABERTE Humbert, Mirecourt, fonctionne de 1876 à 1969

Paris (?, lieu d'exécution) ; Mirecourt (?, lieu d'exécution)

4e quart 19e siècle; 1er quart 20e siècle

1876 entre ; 1911 et

L'ophicléide, cuivre de registre ténor ou baryton, remplace progressivement le serpent droit dans les musiques militaires, avant d'être lui-même supplanté par le tuba. Son inventeur est le facteur parisien Jean-Hilaire Asté dit Halary (vers 1775 ; vers 1840) qui le fait breveter en 1821. Le nombre de clefs varie de 9 à 12. Le terme d'ophicléide sera conservé pour désigner les membres de la famille d'instruments de différentes tailles construits sur le même modèle. Le système des pistons s'étant amélioré vers 1850, la maison Couturier de Lyon sort, en 1852, un nouveau modèle d'ophicléide comprenant 6 clefs et 1 piston

alliage cuivreux

Ophicléide à 9 clefs. Il se compose d'un tube de perce conique et large, en forme de U, terminé par un bocal coudé du côté de l'embouchure et par un pavillon du côté opposé.

H. 110 cm ; D. 22,5 cm

inscription concernant l'exécutant

Laberte Humbert à Paris

instrument de musique

Il est utilisé dans la musique militaire, dans les églises pour accompagner le plain-chant et également dans l'orchestre. Selon la tradition orale, il aurait été utilisé pour soutenir le chant à l'église

Bon état général, 25/01/2010

Champlitte ; musée départemental Albert Demard

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété du département ; Haute-Saône ; don ; musée départemental Albert Demard

1998

D-ATP-98-40-1

CHAPUIS Catherine ; POULAIN Nicolas

© musée départemental Albert Demard - Champlitte, 2003, © Service des musées de France, 2010

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