Domaine
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ethnologie ; sciences - techniques
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Dénomination
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alambic
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Appellation
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Petit Jaulmes
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Auteur/exécutant
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JAULMES Paul (inventeur)
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Précision auteur/exécutant
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professeur de chimie analytique, Paul Jaulmes (1904-1994), a construit un appareil à distiller avec entraînement à la vapeur d'eau permettant l'obtention rapide des distillats pour l'analyse de l'acidité volatile et de l'alcool. Pour déterminer ce dernier, il a créé un pycnomètre avec un thermomètre intégré permettant de mesurer la masse volumique du distillat. Source : http://oenologie.etud.univ-montp1.fr/historique/
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Lieu création / utilisation
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France, Loire-Atlantique, Le Landreau (lieu d'utilisation)
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Matériaux/techniques
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bois ; verre ; caoutchouc ; métal
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Dimensions
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L. 62 cm ; l. 19 cm ; H. 106 cm ; VOLUM. 0,1249
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Inscriptions
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inscription
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Précision inscriptions
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sur une étiquette : Appareil de laboratoire ; Etbs ; L. LAGALLAIS ; Montpellier
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Utilisation/destination
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distillation
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Précision utilisation/destination
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Il s'agit d'un appareil à distillation classique de laboratoire d'œnologie. Il sert à obtenir un distillat à partir duquel on peut doser le taux d'alcool des vins et leur acidité volatile. L'acidité volatile renseigne sur la qualité sanitaire du vin : si le vin s'oxyde, l'alcool éthylique (c'est-à-dire l'éthanol) se transforme en acide acétique (c'est-à-dire en vinaigre). Le distillat peut s'obtenir à l'aide de 2 méthodes : la méthode à feu nu et la méthode par entraînement de la vapeur. C'est ce distillat que l'on dosera. Le dosage d'alcool se fait avec un aéromètre. Le dosage de l'acide acétique se fait pas dosage acido-basique (avec de la soude). Vers le milieu ou la fin des années 1970, cet appareil a été remplacé par le " grand Jaulmes ". Vers 1985, l'ITV a passé un contrat de sous-traitance avec l'IDAC (Institut Départemental d'Analyse et de Conseil) pour faire ce type d'analyse car le matériel était devenu onéreux. Initialement, les tuyaux de gaz étaient raccordés à une bonbonne et les tuyaux d'eau (plus souples) étaient raccordés au système d'eau. Dans la colonne réfrigérante, l'eau froide arrive par le haut, passe dans la colonne et repart par le bas. Les deux ballons ne sont pas d'origine car il étaient changés régulièrement. La méthode à feu nu (photo 1) Le vin est mis dans un ballon que l'on chauffe directement avec la flamme. Avec l'élévation de température du vin, l'alcool et l'acide acétique s'évaporent, ils passent dans la colonne de rectification qui piège l'acide lactique (qui redescend dans le ballon) alors que les vapeurs d'alcool et d'acide acétique passent dans le système tubulaire et donc dans la colonne réfrigérante (colonne à double paroi dans laquelle circule de l'eau froide). Avec l'abaissement de température, dans la colonne réfrigérante, les vapeurs se condensent et on obtient un distillat dans le petit ballon. On pouvait mettre le ballon servant à récupérer le distillat juste à la sortie de la colonne réfrigérante grâce au système métallique qui se trouve à ce niveau. Lorsque le ballon était plein, le ressort remontait et faisait sonner une alarme qui prévenait le manipulateur. Le câble muni d'une prise servait à brancher l'alarme. Ce système permettait au manipulateur de réaliser plusieurs opérations en même temps. La méthode par entraînement à la vapeur (photo 2) On chauffe de l'eau ayant un Ph basic dans la petite chaudière posée sur le réchaud à gaz. L'eau à Ph basic est obtenue à l'aide de carbonate de chaux ce qui explique le dépôt blanc important sur les tuyaux. Son utilisation permet de ne pas perturber les mesures. Quand l'eau atteint son point d'ébullition, on ferme le tube droit qui sort de la chaudière avec une pince métallique. La vapeur d'eau à 100°C passe dans le tube coudé qui sort de la chaudière. Pendant ce temps, on entretient une légère ébullition de l'alcool contenu dans le ballon. La vapeur d'eau chaude entraîne la vapeur d'alcool qui fait le même parcours que celui décrit précédemment dans la méthode à feu nu. Cette méthode était plus utilisée car plus fiable : elle donnait des résultats plus réguliers et plus rigoureux. ; Institut Technique de la Vigne et du Vin (utilisateur)
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Période utilisation/destination
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2e moitié 20e siècle
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Millésime utilisation/destination
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1950 entre ; 1985
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Lieu de conservation
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Le Pallet ; musée du Vignoble Nantais
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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don ; musée du Vignoble Nantais
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Date acquisition
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2010/04/30
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Anciennes appartenances
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Institut Français de la Vigne et du Vin
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Numéro d'inventaire
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2010.1.13 ; à inventorier 1096
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Rédacteur
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Pétronille CHAUVIN ; Marion Orillard
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Copyright notice
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© Le Pallet ; musée du Vignoble Nantais, 2009, © Service des Musées de France, 2014
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Crédits photographiques
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© Pétronille CHAUVIN
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Renseignements sur le musée
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M0742002643
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