Commentaires
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Ce dessin et le suivant (Inv. 28751), d'un style vigoureux et libre, ne paraissent pas de la main de Le Brun. Le traitement presque sensuel de la figure féminine est assez éloigné de ce que l'on observe dans les études de l'artiste. Par ailleurs, la main de l'un des collaborateurs habituels de l'atelier n'est pas reconnaissable. La relation de ces deux dessins avec une oeuvre connue ne pouvant être mise en évidence, on peut s'interroger sur les raisons de leur présence dans le fonds Le Brun saisi en 1690. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome II, Paris, RMN, 2000, n° 2880, p. 822). Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).
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