Domaine
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peinture ; Asie orientale
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Appellation
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gouache chinoise
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Titre
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Perroquet perché sur une branche de mangoustan
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine, Canton (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1912)
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Historique
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Traces de crayon sur contours des motifs et de repentir Au début des années 1780, les Chinois utilisèrent du papier occidental pour la plupart de leurs peintures destinées au marché d'exportation. Les filigranes des papiers anglais ou américain (comme le filigrane " J Whatman " retrouvé sur les oeuvres conservées à Dobrée) ont permis d'établir une datation assez précise des peintures. L'autre type de papier utilisé à partir de 1800 ou 1810 était le " pith paper " improprement appelé " papier de riz ". Ce papier là était fabriqué à partir de la moelle d'un arbre : l'Aralia papyrifera ou Aralia à papier. Le " pith paper " ou " papier en moelle d'Aralia " (en français) était un support très fragile et celui du XIXe siècle qui est parvenu jusqu'à nous est en général déchiré ou craqué
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Matériaux/techniques
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papier de Chine, papier en moelle d'aralia, gouache, mine de plomb
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Dimensions
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Largeur en cm 46.4 ; Hauteur en cm 37.4
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Inscriptions
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inscription (chinois)
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Précision inscriptions
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inscription, En bas à droite : Inscription en caractères chinois, traduction : "perroquet vert"
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Précision utilisation/destination
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A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les peintures de botanique et d'histoire naturelle chinoises font l'objet d'une très forte demande de la part des Occidentaux. Ces gouaches résultaient de commandes privées, mais elles étaient également disponibles dans les boutiques spécialisées de Canton. Ces magnifiques et très précises représentations d'une infinie variété de spécimens floristiques et faunistiques de Chine plaisaient beaucoup aux Européens avides de nouvelles informations sur de nouvelles espèces, en particulier après l'impact des explorations de James Cook (1728-1779), et d'autres, entreprises avec des botanistes. Ces gouaches sont parmi les plus belles peintures vouées à l'exportation, cependant, dès le deuxième quart du XIXe siècle, leur qualité baisse pour devenir exclusivement décorative
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Précision sujet représenté
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Un perroquet avec plumes aux dégradés de verts, est perché sur une branche de mangoustanier. Il vient de grignoter une feuille. L'autre branche est garnie de deux mangoustans (fruits comestibles exotiques), un mûr et un vert en pleine maturité. Il existe de nombreuses espèces de mangoustaniers. Originaire d'Asie du Sud-Est, cet arbre donne un fruit comestible, le mangoustan, fruit arrondi à peau épaisse renfermant une chair blanche divisée en 5 à 6 quartiers à la saveur à la fois sucrée et acidulée. L'oiseau est une perruche de l'ordre des psittaciformes, elle a le plumage vert et un collier noir et rose très apparent, son bec est de couleur rouge orangé. Elle ressemble fortement à la 'Perruche Alexandre', oiseau assez répandu en Asie et Asie du Sud-Est se nourrissant de graines, d'herbes et de fruits
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Etat de conservation
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En 2012 : Etat moyen
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Dobrée Thomas (I), (Commandé par) ; Collection privée, Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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2002.14.52 ; 544.17 (Ancien numéro)
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Commentaires
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Vente d'une collection de gouaches chinoises d'exportation à la Vente Internationale d'Art et d'Antiquités de Maastricht, 14-23 mars 2003, par Martyn Gregory, 34 Bury street, St. Jame's, London SW1Y 6AU, www.martyngregory.com (cf. dossier d'oeuvres). Le perroquet est l'oiseau préféré de Guanyin. C'est un emblème de bon augure. Le bouddha Sakyamuni s'incarna sous la forme d'un perroquet durant le cycle de ses nombreuses vies antérieures. A cause de ses couleurs vives, le perroquet est un oiseau souvent représenté en porcelaine
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Exposition
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Voyage à la Chine, Angers, 2002
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Bibliographie
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Catalogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 82) "Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (p. 86) in "the world of interiors", juin 1989, pp. 160 à 169 (pp. 160 à 169) Victoria and Albert Museum, Far Eastern Series, 1984 (pp. 84 à 89) ou Trésor du symbolisme chinois, Paris, 2001. (p. 121) "famille verte" et "famille rose", 1644-1912, Paris, Fribourg, 1986 (p. 287) les éditions de l'amateur, 1997, Turin. (p. 62) Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 1991es
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Chantal Hémon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450076912
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