|
Domaine
|
peinture
|
|
Dénomination
|
tableau
|
|
Titre
|
Saint Rieul
|
|
Auteur/exécutant
|
COUTURE Thomas
|
|
Précision auteur/exécutant
|
Senlis, 1815 ; Villiers-le-Bel, 1879
|
|
Ecole
|
France
|
|
Période création/exécution
|
3e quart 19e siècle
|
|
Millésime création/exécution
|
1860 entre ; 1869 et
|
|
Matériaux/techniques
|
peinture à l'huile ; toile
|
|
Dimensions
|
H. 3,00 ; l. 1,30
|
|
Inscriptions
|
monogrammé
|
|
Précision inscriptions
|
monogrammé b.g. : t.c.
|
|
Sujet représenté
|
figure (saint Rieul, en pied, colombe)
|
|
Précision sujet représenté
|
Premier évêque et patron de Senlis. "Les premières Vies de saint Rieul ont fait de lui un évêque missionnaire, envoyé en Gaule par le pape Clément à la fin du Ier siècle de notre ère avec Denis." Il aurait fait partie de la première mission clémentine comprenant sept évangélisateurs en Gaule (Denis à Paris). "En résumé, saint Rieul était certainement un gallo-romain... Rieul était un confesseur et non un martyr... Il existe une première recension courte de sa vie en 850....Ces Vies nous permettent de placer l'épiscopat de Rieul après la paix d el'Eglise en 313. .. Ses fidèles l'enterrent dans l'église saint Pierre. ..Son premier miracle .. Clovis réclame une relique de l'évangélisateur de Senlis au moment de l'élévation de son corps. En arrachant une dent dans sa mâchoire, du sang jaillit....(E. Frutieaux, "Les origines de la collégiale St Rieul de Senlis", SHAS, 1998, p. 166 et sq). Saint-Rieul est en général représenté avec un cerf ou un biche à ses pieds. Pendant qu'il célébrait sa messe à Arles (il existe aussi un évêque Rieul à Arles qui est sans doute le même que celui de Senlis selon Louis Réau, Iconographie de l'art chrétien), trois colombes blanches se perchaient sur les bras de la croix, les ailes tâchées de sang. Le Saint quitta Arles et se dirigea vers Senlis qui lui fut indiqué comme terrain évangélique. Saint-Rieul est représenté ici sous les traits de l'abbé Lemaine, curé de la cathédrale, décédé en 1867. On notera qu'à Senlis, Thomas Couture habitait rue des Pigeons-Blancs, anciennement rue des Colombes-Blanches. Cette oeuvre aurait été commandée à Couture par la Fabrique en dédommagement de son utilisation de la chapelle du chancelier Guérin comme atelier (cf. archives C. Finon). Elle était destinée à l'une des chapelles de la cathédrale.
|
|
Lieu de conservation
|
Senlis ; musée d'Art et d'Archéologie
|
|
Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
|
Statut juridique
|
propriété de la commune ; don ; Senlis ; musée d'Art et d'Archéologie
|
|
Date acquisition
|
1910 vers ; 1920 vers
|
|
Anciennes appartenances
|
Propriété de l'artiste jusqu'à sa mort; Etat des tableaux et dessins de Thomas Couture laissés dans l'indivision entre ses deux filles, acte notarié du 16 février 1884, n°122; baronne Jeanne Risler-Couture (selon l'ancien livre d'inventaire du musée) ou Mme Bertauts-Couture (selon Félix Louat); don dans les années 1910-20
|
|
Numéro d'inventaire
|
A.00.6.166
|
|
Ancien dépôt/changement affectation
|
palais de Justice, musée de la Vénerie
|
|
Exposition
|
Paris, 1880, n°122.
|
|
Bibliographie
|
Bertauts-Couture Georges , Thomas Couture, sa vie, son oeuvre, son caractère, ses idées, sa méthode, Paris , 1932 ;
Bertauts-Couture Georges, Thomas Couture; sa technique et son influence sur la peinture française de la seconde moitié du XIXe siècle, Etudes d'art 11-12 publiées par le musée des Beaux-Arts d'Alger, 1955-56
|
|
Rédacteur
|
Mélanie ANGER ; Bénédicte OTTINGER
|
|
Copyright notice
|
© musées de Senlis, 2004, © Direction des Musées de France, 2006
|
|
Crédits photographiques
|
© Luc CAMINO ; © Christian Schryve, Compiègne
|
|
|
Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
|
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
|
Contact musée
|
|
|
Cet artiste aux Archives Nationales (base Arcade)
|
|
Site complémentaire
|
site associé
|
|
|
M0809005438
|
catalogue - notice complète
