Domaine
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peinture ; Asie orientale
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Appellation
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gouache chinoise
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Titre
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Homme de Chinchew
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine, Canton (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1911)
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Genèse
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objet en rapport
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Historique
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Au début des années 1780, les Chinois utilisèrent du papier occidental pour la plupart de leurs peintures destinées au marché d'exportation. Les filigranes des papiers anglais ou américain (comme le filigrane " J. Whatman " retrouvé sur les oeuvres conservées à Dobrée) ont permis d'établir une datation assez précise des peintures. L'autre type de papier utilisé à partir de 1800 ou 1810 était le " pith paper " improprement appelé " papier de riz ". Ce papier était fabriqué à partir de la moelle d'un arbre : l'Aralia papyrifera ou Aralia à papier. Le " pith paper " ou " papier en moelle d'Aralia " (en français) était un support très fragile et celui du XIXe siècle qui est parvenu jusqu'à nous est en général déchiré ou craqué
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Matériaux/techniques
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papier de Chine, papier en moelle d'aralia, gouache
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Dimensions
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Largeur en cm 37 ; Hauteur en cm 47
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Inscriptions
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légende (anglais, latin) ; inscription (chinois) ; inscription (chinois)
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Précision inscriptions
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légende, En bas au centre : "A Chinchew Man", traduction : "Un homme de Chinchew" ; inscription, Au verso : Inscription en caractères chinois dans angle inférieur droit au verso, traduction : "Homme du Fujian" ; inscription, Au verso : Inscription rouge provenant d'un tampon
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Précision utilisation/destination
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Ces représentations vouées à l'exportation sont des visions européennes de la Chine et non des représentations de la Chine vue par les Chinois. La main portant le pinceau pouvait être chinoise mais l'idée directrice était bien occidentale. Ces figures apparaissent alors comme des " types " de représentations codifiées satisfaisant le besoin des Européens des XVIIIe et XIXe siècles de classifier et catégoriser toutes choses. La Chine était donc perçue en énumérant ces " types ", et une civilisation entière était comprise en réduisant sa complexité à un nombre d'images plus simples à assimiler (même si ces peintures d'export donnaient des illustrations assez précises et fiables de la Chine). On retrouve cette classification dans les collections du musée Dobrée : des hommes et femmes de Pékin, de Canton, du Tibet ou d'ailleurs, portent des vêtements colorés reflétant leur rang (en particulier pour les fonctionnaires) ou leur appartenance régionale. Les techniques de production de masse des ateliers de Canton et la persistance des anciens modèles comme sujets de représentation rendent difficile une possible datation de ces oeuvres picturales, mais les nombreuses annotations retrouvées (européennes ou chinoises) et la présence de filigranes sur certains papiers (" J.Whatman " ou " CB " par exemple) ont permit d'établir une chronologie
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Sujet représenté
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groupe de figures (homme, debout, veste, tunique, turban, pipe à opium, boîte, jeune homme, veste, pantalon, bourse)
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Précision sujet représenté
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Homme debout, vêtu d'une veste violine sur une tunique rose pâle et portant un turban. Il tient une pipe à opium, dont on ne voit qu'une extrémité, dans la main droite et une petite boîte, contenant probablement de l'opium, dans la main gauche. A sa gauche, un jeune homme, vêtu d'une veste bleue et d'un pantalon très simple, porte également un turban et tient une petite bourse dans la main gauche. 'Chinchew' est le nom anglais habituellement donné à un ancien et célèbre port de la province du Fu-kien dont le nom chinois est Ch'uanchow fu ou Ts'uanchow fu. Les produits d'exportation qui arrivaient en tête au port de Chinchew étaient le thé, le sucre, le tabac, les porcelaines et les nankins. En raison de l'obstruction de son port par des bancs de sable, Chinchew fut supplantée par le port de Amoy mais elle resta une ville grande et très peuplée. On trouve aujourd'hui dans la ville les ruines d'une mosquée érigée par des commerçants arabes ainsi qu'une chapelle que fonda la mission presbytérienne anglaise en 1862
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Etat de conservation
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En 2012 : Mauvais état ; découpé : irrégulière du papier
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Dobrée Thomas (I), (Commandé par) ; Collection privée, Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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2002.14.92 ; 544.72 (Ancien numéro)
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Commentaires
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Vente d'une collection de gouaches chinoises d'exportation à la Vente Internationale d'Art et d'Antiquités de Maastricht, 14-23 mars 2003, par Martyn Gregory, 34 Bury street, St. Jame's, London SW1Y 6AU, www.martyngregory.com (cf. dossier d'oeuvres)
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Bibliographie
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Catalogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 82) "Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (p. 88) in "the world of interiors", juin 1989, pp. 160 à 169 (pp. 160 à 169) Victoria and Albert Museum, Far Eastern Series, 1984 Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 199100
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Chantal Hémon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450077501
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