Commentaires
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Lettre très affectueuse. Copie par Moreau-Nélaton, AR 40 p. 46 ; 1 p. in-8°. (V. de Chillaz, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Musée d'Orsay, inventaire général des autographes, Paris, RMN, 1997, Aut. 1782, p. 239.) Cette lettre, ainsi que la lettre Aut. 1781, montrent combien Millet était un père proche de ses enfants. Il faut leur ajouter celles où Millet raconte, avec beaucoup de détails, les maladies qui les ont frappés. Cet aspect de bon père de famille a sûrement touché Moreau-Nélaton. Certaines monographies plus tardives, en particulier celles de Lucien Lepoittevin en 1973, ont remis en cause cette image idéalisée donnée par Moreau-Nélaton de l'artiste de Barbizon. (Paris, 1991) Jusqu'en 1862, Jean-François Millet n'indique ni date ni lieu en tête de ses lettres. Les indications entre crochets sont des indications d'Alfred Sensier ou d'Etienne Moreau-Nélaton. Fait partie d'un ensemble de sept cent huit lettres adressées à Alfred Sensier, Théodore Rousseau, Frédéric Hartmann et divers (1848 à 1876) (Aut 1708 à Aut 2341) Etienne Moreau-Nélaton ; legs en 1927.
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Exposition
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De Corot aux Impressionnistes. Donations Moreau-Nélaton, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1991, n°416.
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