archéologie ; numismatique ; gaulois

statère

EDUENS (émetteur)

EDUENS : Peuple du centre-est de la Gaule, situé aux emplacements des départements actuels de l'Allier, la Côte d'Or, la Nièvre et la Saône-et-Loire.

Gaule

4e quart 2e siècle av JC ; 1ère moitié 1er siècle av JC

gaulois

Frappé à la fin du IIème s. ou dans le 1er tiers du Ier s. av. JC

France ; Bourgogne ; Yonne ; Tonnerre (lieu de découverte)

" Trouvée à Tonnerre, Yonne, Vieux Château par Philippon "

or, frappé (métal)

Or à bas titre ; Statère d'or avec au droit, une tête à droite, chevelure indiquée par des mèches se terminant par un crochet pointé et repartant en crosse linéaire vers l'extérieur, les crosses s'appuyant l'une sur l'autre, la dernière crosse au sommet du crâne retombe en boucle devant le front et remplace le grènetis interrompu à cet endroit, départ [d'un motif en accolade] devant la bouche ; grènetis de 10 à 12h, clairement inexistant de 12 à 2h remplacé par la mèche en crosse. Au revers, un cheval à droite aux articulations bouletées, sa crinière est formée par une ligne de points, du poitrail part à l'horizontal un timon terminé par un cercle pointé entouré d'une ligne de perles, sous le ventre du cheval lyre surmontée de deux points, au-dessus du dos du cheval deux lignes indiquent les timons du [char symbolisé par une roue à l'arrière], au-dessus, restes de l'aurige aviforme dont la tête en losange pointé arrive au-dessus de la tête du cheval ; grènetis ? [hors flan ?].

Diamètre en cm 1.77 ; Poids en g 7.19 ; Axe des coins en heure 8

avers : figure (tête, grènetis)
revers : représentation animalière, scène (cheval, hampe, cercle, lyre, point, aurige)

Dijon ; musée archéologique

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; achat ; Dijon ; musée archéologique

2006

Collection privée, Bertrand Ernest ; Guyot Bernard ; Benoist Florence

2006.1.50 ; 245 (Cat. Monnaies MAD 2009) ; G.6.2 (Inv. Meissonnier)

"Piles et faces, une collection d'images monétaires", Musée archéologique, Dijon, 16 juin-20 septembre 2010.

Sous la direction de Jacques Meissonnier, "Monnaies et jetons, collection Ernest Bertrand", Musée archéologique de Dijon, mai 2009. 375 p. (n°245)
LA TOUR Henri de, Atlas de monnaies gauloises, Librairie Plon, 1892
DT I, DELESTREE Louis-Pol et TACHE Marcel, Nouvel atlas des monnaies gauloises, I, de la Seine au Rhin, éditions Commios, Saint-Germain-en-Laye, 2002. -DT II, DELESTREE Louis-Pol et TACHE Marcel, Nouvel atlas des monnaies gauloises, II, de la Seine à la Loire moyenne, éditions Commios, Saint-Germain-en-Laye, 2004. DT III, DELESTREE Louis-Pol et TACHE Marcel, Nouvel atlas des monnaies gauloises, III, la Celtique, du Jura et des Alpes à la façade Atlantique. DT IV, DELESTREE Louis-Pol et TACHE Marcel, Nouvel atlas des monnaies gauloises, IV, Supplément aux tomes I-II-III (n° 3174-3176)
PENELA Stéphanie, Les monnaies gauloises en territoire sénon, mémoire de maîtrise soutenu en 1996 à l'Université de Bourgogne, Dijon, sous la direction de MORDANT Claude et FISCHER Brigitte, 2 vol.. (catalogue p. 142)
Carte Archéologique de la Gaule (89/2, p. 735 et 739)
Lyon, BRENOT Claude et SCHEERS Simone, Catalogue des monnaies massaliètes et monnaies celtiques du musée des beaux-arts de Lyon, Peeters éditeur, Louvain, 1996. (n° 327)
Revue Archéologique de l'Est (année 1994, p. 211 (carte))
Zürich, CASTELIN Karel, Keltische Münzen, Katalog der Sammlung des Schweizerischen Landesmuseums Zürich, 2 vol., Berne, 1985. (n° 524 (cheval à gauche))
Revue Archéologique de l'Est (année 1982, p. 105, 107 et 108 (poids à rectifier) (notre exemplaire correspond au type M 1 à 7 ; notre exemplaire semble apporter un nouveau coin de revers))
RBN, Revue belge de Numismatique (n° 126, année 1980, p. 33, n° 14 (poids à rectifier) (le coin de droit de notre exemplaire est proche de pl. II n° 14 = p. 33 n° 21, exemplaire de Budapest R. IV. 4 de 7,00g))
Revue préhistorique illustrée de L'est de la France (novembre-décembre 1912, p. 173-174, n° 14 (poids à rectifier) ; manifestement l'exemplaire n° 14 n'est pas le nôtre ; s'il est difficile d'apprécier le coin de droit, celui du revers est différent ; l'exemplaire illustré par Bertrand doit appartenir à la collection Philippon qui contenait donc au moins trois et non deux statères dont deux seulement sont passés dans la collection Bertrand) ; (pl. XV, n° 4843)

© Dijon, musée archéologique, © Direction des musées de France, 2013

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