Réponse n° 10673
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Domaine
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peinture ; Asie orientale
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Appellation
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gouache chinoise
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Titre
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Un subrécargue visitant une porcherie
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine, Canton (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1912)
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Historique
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Au début des années 1780, les Chinois utilisèrent du papier occidental pour la plupart de leurs peintures destinées au marché d'exportation. Les filigranes des papiers anglais ou américain (comme le filigrane " J. Whatman ") ont permis d'établir une datation assez précise des peintures. Le filigrane " J. Whatman " se retrouve sur plusieurs des gouaches conservées au musée Dobrée. La famille Whatman détenait l'une des plus prospères manufactures de papier au XVIIIe siècle en Angleterre. James Whatman l'Aîné avait des moulins pour la fabrication du papier dans le comté de Kent depuis 1733. Son fils, James Whatman le Jeune (1741-1798), développa la fabrique et devint l'un des principaux fournisseurs de papier en Angleterre et celui le plus couramment rencontré parmi ceux utilisés pour les peintures chinoises d'exportation. C'est à partir de 1794 que James Whatman le Jeune commença à dater ses moules, ce qui est très utile pour établir des datations. Le papier Whatman était spécialement adapté aux climats asiatiques : ce gage de qualité, ainsi que les bonnes relations que James Whatman entretenaient avec la East India Company, permit au papier d'être présent sur le marché de Canton depuis 1790 jusque dans les années 1820. William Balston, successeur de James Whatman, continua d'utiliser le filigrane " J. Whatman " avec les firmes Hollingston & Balston puis Balston tout seul après 1805. Ce papier anglais était le plus commun des papiers occidentaux utilisés par les artistes chinois. D'une part, pour ses qualités supérieures, et d'autre part, grâce à la très grande quantité importée à Canton pour de multiples usages : registres, livres de comptes, lettres... Mais il n'était pas le seul acheté en Chine. En 1816, le marchand américain Benjamin Shreve apporta avec lui 90 rames de papier américain
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Matériaux/techniques
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papier anglais, gouache
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Dimensions
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Largeur avec marges en cm 48.2 ; Hauteur avec marges en cm 39.7 ; Largeur en cm 42 ; Hauteur en cm 33.3
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Inscriptions
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légende (anglais, latin)
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Précision inscriptions
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légende, En bas au centre : "Honam - Jo(r ou s) house Supracargo what fashion ? Servant - Counter all same same Jos pidgeon ! "
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Précision sujet représenté
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Un subrécargue rend visite à une porcherie entouré de deux serviteurs. A droite, en second plan, on aperçoit un bâtiment avec à l'intérieur une statue représentant une idole religieuse
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Etat de conservation
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En 2012 : Etat moyen ; lacune(s) / manque(s) : papier angle supérieur gauche
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Dobrée Thomas (I), (Commandé par) ; Collection privée, Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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2002.14.40 ; 544.48 (Ancien numéro)
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Commentaires
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Vente d'une collection de gouaches chinoises d'exportation à la Vente Internationale d'Art et d'Antiquités de Maastricht, 14-23 mars 2003, par Martyn Gregory, 34 Bury street, St. Jame's, London SW1Y 6AU, www.martyngregory.com (cf. dossier d'oeuvres)
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Exposition
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Les portes de la Chine, Lorient, 2004 Les portes de la Chine, Lorient, 2004
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Bibliographie
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Les ports de commerce aux 18e et 19e siècles Musée de la Compagnie des Indes Victoria and Albert Museum, Far Eastern Series, 1984 des Indes à décor occidental, paris, 1986 (p. 30 : "Du côté des chinois, les affaires étaient dans les mains des hanistes, grands marchands nommés par les mandarins, et qui répondaient devant leur gouvernement du commerce avec les différentes Compagnies : les hanistes avaient en outre droit de regard sur les petites mais nombreuses entreprises privées, dont ils étaient également responsables. D'esprit compliqué, retors et imprévu, le haniste était néanmoins d'une droiture légendaire. Du côté européen, les subrécargues remplissaient un rôle analogue et difficile : ces agents devaient être quelque peu polyglottes, aimables, diplomates, banquiers (échange de l'argent contre l'or chinois) et connaisseurs en toute sorte de choses, en particulier thé, soie, tissu, porcelaine, etc. Enfin, le subrécargue devait lui aussi être honnête, ce qui ne l'empêchait nullement de faire fortune, car, en dehors d'un salaire élevé, il bénéficiait de nombreux privilèges.") "Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (p. 86) in "the world of interiors", juin 1989, pp. 160 à 169 (pp. 160 à 169) ... aux armoiries territoriales européennes Catalogue de l'exposition organisée au musée national d'histoire et d'art, Luxembourg, 15 février-6 avril 2003. (p. 15) Calogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 82) Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 1991s d
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Chantal Hémon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450076755
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