Réponse n° 10660
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Domaine
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peinture ; Asie
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Appellation
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gouache chinoise
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Titre
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Epouse d'un mandarin du troisième ordre
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Genèse
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objet en rapport
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Historique
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voir aussi : brodequin (850.15.1) Objet similaire, dessin (2002.14.72) iconographie semblable, dessin (2002.14.72) iconographie semblable, dessin (2002.14.74) iconographie semblable, dessin (2002.14.74) iconographie semblable, dessin (2002.14.76) iconographie semblable, dessin (2002.14.76) iconographie semblable, dessin (2002.14.78) iconographie semblable, dessin (2002.14.83) iconographie semblable, dessin (2002.14.83) iconographie semblable, dessin (2002.14.84) iconographie semblable, dessin (2002.14.84) iconographie semblable, dessin (2002.14.88) iconographie semblable, dessin (2002.14.88) iconographie sembla
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Matériaux/techniques
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papier de Chine, papier en moelle d'aralia, gouache
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Description
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Au début des années 1780, les Chinois utilisèrent du papier occidental pour la plupart de leurs peintures destinées au marché d'exportation. Les filigranes des papiers anglais ou américain (comme le filigrane " J. Whatman " retrouvé sur les oeuvres conservées à Dobrée) ont permis d'établir une datation assez précise des peintures. L'autre type de papier utilisé à partir de 1800 ou 1810 était le " pith paper " improprement appelé " papier de riz ". Ce papier là était fabriqué à partir de la moelle d'un arbre : l'Aralia papyrifera ou Aralia à papier. Le " pith paper " ou " papier en moelle d'Aralia " (en français) était un support très fragile et celui du XIXe siècle qui est parvenu jusqu'à nous est en général déchiré ou craqué
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Dimensions
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Largeur en cm 37 ; Hauteur en cm 48
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Inscriptions
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légende (anglais, latin)
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Précision inscriptions
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légende, En bas au centre : Au crayon en lettres cursives : "Blue Button's wife", traduction : "Femme de bouton bleu"
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Précision utilisation/destination
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Ces représentations vouées à l'exportation sont des visions européennes de la Chine et non pas des représentations de la Chine vue par les Chinois. La main portant le pinceau pouvait être chinoise mais l'idée directrice était bien occidentale. Ces figures apparaissent alors comme des " types " de représentations codifiées satisfaisant le besoin des Européens des XVIIIe et XIXe siècles de classifier et catégoriser toutes choses. La Chine était donc perçue en énumérant ces " types ", et une civilisation entière était comprise en réduisant sa complexité à un nombre d'images plus simples à assimiler (même si ces peintures d'export donnaient des illustrations assez précises et fiables de la Chine). On retrouve cette classification dans les collections du musée Dobrée : des hommes et femmes de Pékin, de Canton, du Tibet ou d'ailleurs, portent des vêtements colorés reflétant leur rang (en particulier pour les fonctionnaires) ou leur appartenance régionale. Les techniques de production de masse des ateliers de Canton et la persistance des anciens modèles comme sujets de représentation rendent difficile une possible datation de ces oeuvres picturales, mais les nombreuses annotations retrouvées (européennes ou chinoises) et la présence de filigranes sur le papier (" J.Whatman " ou " CB " par exemple) ont permit d'établir une chronologie
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Précision sujet représenté
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Femme vêtue d'un grand manteau bleu avec manches et collerette vertes, par dessus une tunique rose et une robe bleue à motifs de fleurs. Elle est probablement chaussée de petits brodequins. Les cheveux sont coiffés en chignon avec des fleurs. Elle tient un éventail en plumes noires et blanches dans les mains. Dans l'ancienne Chine, la qualité et la forme des vêtements distinguent les classes et les professions. Cette femme est richement vêtue et son raffinement reflète le statut de son mari, un fonctionnaire du troisième ordre (comme l'indique l'inscription : " blue button's wife "). La tenue des femmes fait preuve de beaucoup de fantaisie : elles n'hésitent pas à superposer plusieurs vêtements aux matières et aux motifs plus riches les uns que les autres. Cette femme est très élégante, elle a les traits fins, le teint pâle et les cheveux noirs coiffés en chignon et parés de fleurs. Son éventail lui donne un côté distingué, il est très utile pour s'aérer mais peut aussi s'utiliser comme une ombrelle pour se protéger du soleil. Dans la tradition chinoise, les pieds ont une forte dimension érotique et il est jugé très impudique de les dévoiler, en particulier pour les femmes. Les petits pieds sont un signe de beauté et de valorisation sociale, la coutume des pieds bandés se développe fortement sous les Ming (1368-1644) mais sera rigoureusement interdite sous les Qing (1644-1911) même si elle va perdurer jusqu'au début du XXe siècle
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Dobrée Thomas (I), (Commandé par) ; Collection privée, Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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2002.14.65 ; 544.45 (Ancien numéro)
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Commentaires
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Vente d'une collection de gouaches chinoises d'exportation à la Vente Internationale d'Art et d'Antiquités de Maastricht, 14-23 mars 2003, par Martyn Gregory, 34 Bury street, St. Jame's, London SW1Y 6AU, www.martyngregory.com (cf. dossier d'oeuvres)
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Exposition
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Voyage à la Chine, Angers, 2002
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Bibliographie
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Catalogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 82 ) "Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (p. 87) in "the world of interiors", juin 1989, pp. 160 à 169 (pp. 160 à 169) Victoria and Albert Museum, Far Eastern Series, 1984 les éditions de l'amateur, 1997, Turin. (pp. 156 à 163) Par Gilles Baud-Berthier, Michel Cartier, Didier Gauthier, Jérôme Kerlouégan, Françoise Wang, 2003. Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 1991s
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Chantal Hémon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450077110
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