Réponse n° 153
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Domaine
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costume - accessoires du costume ; broderie ; Asie orientale
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Dénomination
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brodequin
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1911)
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Genèse
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objet en rapport
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Historique
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Asie orientale ; voir aussi : estampe (2003.3.3) Reproduction, estampe (2003.3.3) Reproduction, estampe (2003.3.7) Reproduction, estampe (2003.3.7) Reproduction, dessin (2002.14.65) Reproduction, dessin (2002.14.72) Reproduction, dessin (2002.14.72) Reproduction, dessin (2002.14.74) Reproduction, dessin (2002.14.74) Reproduction, dessin (2002.14.78) Reproduction, dessin (2002.14.81) Reproduction, dessin (2002.14.83) Reproduction, dessin (2002.14.83) Reproduction, dessin (2002.14.93) Reproduction, dessin (2002.14.93) Reproduction ; Cf : Romans ; musée international de la Chaussure Ancienne appartenance Guillen Victor (collection), N° inventaire 1968.3.486
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Matériaux/techniques
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toile, coton, bois, liège, alliage ferreux, broderie, cousu, peint
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Description
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bois : support de dessous de chaussure alliage ferreux : clous pour fixation du talon ; Brodequin de femme pour pied bandé, à talon et bout pointu, montante à la cheville. Revêtement en toile de coton brodée pour les bordures et peinte de motifs de fleurs. Sur le devant, petit laçage en tissu. Chaussure montée galoche: le dessus a été cloué sur son pourtour à une épaisse semelle de bois que complète une semelle de cuir. Contrefort métallique montant très haut fixé à l'arrière et recouvert de tissu. Talon renforcé de cuir retourné fixé avec des clous Cette mode, qui prit naissance dans le harem impérial, devint très rapidement un critère de la beauté féminine et s'étendit à toutes les couches de la population Han. Un édit interdisait aux femmes mandchoues, à leur grand regret, le bandage des pieds tellement prisé par les belles Chinoises. Ces pieds pointus et "d'une petitesse excessive" représentaient la partie la plus intime, la plus érotique et la plus taboue du corps de la femme. Ces petits pieds sont un signe de beauté et de valorisation sociale. La coutume des " pieds bandés " se développe fortement sous les Ming (1368-1644) mais sera rigoureusement interdite sous les Qing (1644-1911) même si elle va perdurer jusqu'à l'instauration de la République. Il existe plusieurs légendes concernant cette coutume. Selon un historien chinois, elle remonterait au XIIe siècle avant notre ère A cette époque, l'impératrice Ta-Ki, qui souffre d'un pied-bot, persuade l'empereur de rendre obligatoire la compression des pieds des petites filles pour les rendre semblables aux sien, ce qui deviendra par la suite un modèle de beauté et d'élégance. Une autre légende raconte que cette tradition serait née en 916 de notre ère à Pékin où l'empereur Li-Yo tordait les pieds d'une de ses courtisanes pour leur donner la forme d'un croissant de lune. Quoiqu'il en soit, cette habitude se prolongera pendant dix siècles de l'histoire de la Chine dynastique Les pieds étaient bandés par des tissus dès l'âge de 5 ans. Cela empêcha bientôt les femmes de travailler, c'est pourquoi cette coutume était davantage développée dans la haute société même si elle toucha toutes les classes sociales. La longueur des pieds variait généralement entre 13 et 17 cm, mais le canon de beauté chinoise fixa à 3 pouces la longueur idéale des pieds féminins à l'âge adulte : soit 7,6 cm. Ces petits pieds là étaient appelés " lotus d'or ", tout comme les brodequins de même taille. Le " lotus d'argent " revenait aux pieds de 10 cm de long
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Dimensions
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Poids en gr 81.13
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Utilisation/destination
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vêtement
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Etat de conservation
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En 2012 : Etat moyen
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; don ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Date acquisition
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1850
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Anciennes appartenances
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Bizeul Louis-Jacques-Marie
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Numéro d'inventaire
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850.15.1 ; 342 (N° registre énonciatif)
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Commentaires
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Fiche papier inventaire de Dominique Costa : R342 - C1856, p.83, n°342
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Bibliographie
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Musée archéologique de Loire-Inférieure Guéraud A. et Parenteau F (p.93 n° 342) du Musée Georges-Labit, Violette Fris-Larrouy, Musée Georges-Labit de Toulouse, 15 avril-18 octobre 1999. (p. 161) Le livre des costumes, 3-les costumes traditionnels, Découverte Cadet, Gallimard, 1991, Italie (p. 68) Romans (page 57)
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© musée Dobrée
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450049757
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