peinture

tableau

Miracle de saint Martin ; Un miracle de saint Grégoire le Thaumaturge, évêque de Néocésarée (ancien titre)

BOURDON Sébastien (peintre)

BOURDON : Montpellier, 1616 ; Paris, 1671 ; nationalité : Française

France

3e quart 17e siècle

1660 entre ;1665 et

réplique ; oeuvre en rapport

Comme le rappelle Guillet de Saint- Georges, Bourdon reçut, grâce à ses relations avec Jabach, la commande d'un tableau pour la cathédrale de Cologne. Aujourd'hui détruite, la composition est connue par un dessin de la collection Jabach (Paris, musée du Louvre, Inv. 25008 - Méjanès, 1977, n° 171), et par la peinture du musée Magnin qui, malgré les nombreuses différences avec l'oeuvre précédente, peut être considérée comme la version réduite. Ce tableau, jusqu'alors intitulé : Miracle de Saint Grégoire le Thaumaturge (Magnin, 1938, n°97) représente, selon le manuscrit de Guillet (voir Mémoires inédits de l'Académie royale, I, rééd. 1968, p. 94) "un miracle rapporté dans la vie de Saint Martin". Rappelons que le culte de Saint Martin était répandu en Allemagne et qu'une église romane de Cologne lui est dédiée. Selon J. Thuillier, l'oeuvre peut être située vers 1655-1660 (com. or. septembre 1999). Une autre esquisse, de dimensions proches, est conservée dans la collection Changeux (cf J.C. Boyer, 2006, p. 90).

peinture à l'huile ; toile

Hauteur 0.525 ; Largeur 0.400

étiquette annotée

étiquette annotée, revers, de la main de M. Magnin : "Sébastien Bourdon. Miracle de Saint Grégoire dit le Thaumaturge, évêque de Neocesarée (royaume de Pont)"

scène (saint Martin de Tours, vêtement liturgique, miracle : résurrection, architecture, foule) ; statue (Zeus, foudre, aigle)

Au milieu d'architectures antiques, la scène se situe au pied d'une idole, la statue de Zeus qui brandit le foudre avec à ses pieds, son animal emblèmatique l'aigle. Le miracle se réalise sous les yeux d'une foule de curieux, de sceptiques et de néophytes. Somptueusement paré et coiffé de la mitre, l'évêque thaumaturge bénit le corps d'un homme mis au tombeau qui, ressuscité, se dégage de son linceul.

Bon état

Dijon ; musée national Magnin

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat ; legs ; musée national Magnin

1938

Magnin Maurice

1938 F 97

La tonalité plus sombre de la couche picturale dans les angles supérieurs laisse supposer que le tableau a été présenté dans un cadre de forme semi-circulaire

Restaurations et réserves. Peintures françaises du XVIIe au XIXe siècle, Dijon, musée Magnin, 2000-2001 ((sans cat.))

J. Magnin, Un Cabinet d'amateur parisien en 1922 - Peintures et dessins de l'école française, sculptures, II, Paris, 1922 (n° 277 repr.)
J. Magnin, Musée Magnin. Peintures et dessins de l'école française, Dijon, 1938 (n° 97)
J.-F. Méjanès, in cat. exp. Collections de Louis XIV, Paris, Orangerie des Tuileries, 1977 (sous n° 171)
B. Bobrie, Tableaux et dessins français du XVIIe siècle du musée Magnin. Peintres nés avant 1650, mémoire de maîtrise sous la direction d'A. Schnapper, université de Paris IV, 1986 (n° 8 p. 14)
J. Thuillier, Sébastien Bourdon 1616-1671 - Catalogue critique et chronologique de l'oeuvre complet, Paris 2000 (p. 391 repr.)
L. Starcky, Dijon musée Magnin. Les Peintures françaises, catalogue sommaire illustré, préface d'Emmanuel Starcky, avec la participation d'Hélène Isnard, Paris, 2000 (n° 56, p. 49 repr.)
J.C. Boyer, in cat. exp. Les passions de l'âme. Peintures des XVIIe et XVIIIe siècles de la collection Changeux, Meaux musée Bossuet, Toulouse musée des Augustins, Caen musée des Beaux-Arts, 2006 (p. 90)

© Dijon, musée national Magnin, © Service des musées de France, 2016

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