dessin

Allégorie de la Justice

VARGAS Luis de (attribué à) ; ZUCCARO Federico (inspiré par)

Luis de Vargas : né à Séville vers 1505-1506 ; mort en 1567. Parti très jeune en Italie, il y demeure vingt-huit ans si l'on excepte un court séjour dans sa patrie. De retour à Séville en 1553, il fait sans doute un dernier voyage en Italie avant sa mort. Formé à Rome avec les disciples de Raphaël (Perino del Vaga et Salviati), il rentre en contact avec les romanistes flamands. Son style influença l'art sévillan et ses oeuvres furent très admirées (Retable de la Nativité, 1555, Génération temporelle du Christ, 15361, cathédrale de Séville et Pita de Santa Maria la Blanca, 1564). Il introduisit en outre la technique de la fresque à la manière italienne et fut , presque à l'égal d'un saint, l'objet d'un véritable culte. Federico Zuccaro : né à Sant'Angelo in Vado entre 1540 et 1541 ; mort à Ancona en 1609. Peintre et théoricien, il est actif à rome , Venise, Florence, Tivoli, padoue, Bologne, Mantoue, Turin et en 1574-1575 en France et en Angleterre, à Anvers et Amsterdam. Il travaille en Espagne en 1585, à l'Escorial.

espagnole ; Rome, Ombrie (d'après)

16e siècle

oeuvre en rapport

Aucune mention ancienne et aucune oeuvre connue ou répertoriée ne viennent confirmer cette attribution ancienne inscrite sur le dessin. Il faut porter une attention particulière aux mentions faites par Pacheco dans l'Arte de la Pintura où la technique graphique plus connue se rapporte à celle du dessin acquis par le Louvre. (L. Boubli dans Revue du Louvre, 2000, n°2, pp. 91-92, n°11). Comme l'observe D. Cordellier (note manuscrite à la documentation du Cabinet des dessins, 11 oct. 2000), ce dessin est une copie d'une figure d'une composition Récompenses de la Justice de Federico Zuccaro, destinée à orner la voûte de l'escalier du Palais Grimani à Venise, dont il existe un dessin préparatoire à Florence, (Galleria degli Uffizi, n° 11064), une gravure de Cornélis Cort (datée 1566, The Illustrated Bartsch, 52, Netherlandish Artists, Cornelis Cort, éd. par Walter L. Stauss et Tomoko Shimura, New York, 1986, p. 255, n° 223-1) et une gravure anonyme (repr. par Cristina Acidini Luchinat, Taddeo e Federico Zuccari, fratelli pittori del Cinquecento, Milan, 1998, p. 228, fig. 4). C'est sans doute l'une des gravures qui a servi de modèle pour le dessin annoté du nom Vargas. L'attribution de ce dessin reste provisoire. (L. Boubli, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, RMN, n° 20, p. 40-42)

plume ; pinceau ; encre brune ; lavis d'encre brune ; papier (préparé, jaune-brun) ; gouache blanche (rehaut) ; collé en plein

Plume et pinceau, encre brune, lavis d'encre brune, rehauts de gouache blanche, sur papier préparé en jaune-brun ocré. Trait d'encadrement à la plume et encre brune. Collé en plein. Au verso, annotation ancienne, probablement du XVIe siècle. En bas à gauche une autre annotation à la plume et encre brune :Vargas

H. en m 0,198 ; L. en m 0,153

marque

marque du Musée (Lugt non répertorié), en bas à droite.

figure (allégorie, justice)

Paris ; musée du Louvre département des Arts graphiques

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat ; achat ; musée du Louvre département des Arts graphiques

1999

RF 51924, recto

Marque non identifiée à l'encre bleue turquoise au verso (DP ou PD ?) - Acquis par le Musée du Louvre sur crédit mécénat CCF

Alfonso Emilio Pérez Sanchez, Lizzie Boubli, " Dessins espagnols. Maîtres des XVIe et XVIIe siècles ", RMN, 1991

© musée du Louvre département des Arts graphiques, © Direction des Musées de France, 2005

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