dessin

Descente de croix

LE BRUN Charles ; RUBENS Peter Paulus (inspiré par)

né en 1619 ; mort en 1690

française

4e quart 17e siècle

1679 vers

oeuvre en rapport

pierre noire ; lavis gris ; craie blanche (rehaut) ; craie blanche ; papier (gris-bleu) ; stylet

Pierre noire, avec rehauts de craie blanche, lavis gris, sur papier gris-bleu ; deux bandes de papier rapportées verticalement sur les côtés. Quelques traits repassés au stylet dans la partie supérieure. Verso passé à la pierre noire

H. en m 0,536 ; L. en m 0,382

scène biblique (Descente de Croix)

Jésus-Christ, Villeroy maréchal de, Louis XIV roi de France, Audran Benoît I l'aîné gravure en rapport, Duflos Claude gravure en rapport, Christ, Jean saint, Joseph d'Arimathie, Joseph d'Arimathie saint, Vierge Marie, Marie sainte, Marie Madeleine sainte, Madeleine sainte, Jean l'Evangéliste saint, Audran B. gravure en rapport ; Rennes, Musée des Beaux-Arts, oeuvre en rapport ; Anvers, Musée Royal des Beaux-Arts, oeuvre en rapport ; Lyon ; Lyon, couvent des Carmélites ; Lyon, couvent des Carmélites, oeuvre en rapport ; Versailles, château, chapelle ; Versailles, château, chapelle, oeuvre en rapport ; Descente de Croix ; iconographie religieuse ; Nouveau Testament ; Le Brun, Charles, La Descente de Croix ; Rubens, Peter Paulus, Descente de Croix ; Saint Jean l'Evangéliste et les Saintes Femmes au pied de la Croix ; Saintes Femmes au pied de la croix ; Passion du Christ

Paris ; musée du Louvre département des Arts graphiques

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat ; saisie ; musée du Louvre département des Arts graphiques

1690

Cabinet du Roi
dernière provenance : Cabinet du Roi

INV 29415, recto

Etude pour le tableau La Descente de croix, commandé vers 1679 par le maréchal de Villeroy pour la chapelle de sa famille aux Carmélites de Lyon. En 1684, le Roi acquiert le tableau pour la chapelle du château de Versailles et Le Brun dut en faire une copie pour les Carmélites. La composition de Le Brun s'inspire directement du tableau de Rubens (conservé à Anvers) tout en étant moins tourmentée et plus lisible. Ce tableau, aujourd'hui conservé au musée des Beaux-Arts de Rennes (Inv. 811-1-1 ; fig. 87) est gravé par Benoît I Audran et par C. Duflos (Weigert, 1965, n° 82 ; Weigert, I, 1939, n° 41, p. 109). Etude préliminaire pour l'ensemble du tableau, assez proche de la version définitive, avec cependant quelques variantes dans l'attitude ou le vêtement de quelques figures : manteaux de saint Jean et de Joseph d'Arimathie ; linceul tenu entre les dents du serviteur perché sur la branche gauche de la Croix. Les deux bandes de papier rapportées sur les côtés paraissent correspondre au souci de Le Brun d'élargir la composition qui devient ainsi cintrée à l'oreille dans la partie supérieure, comme dans la peinture. La figure de femme assise un peu à l'écart, en bas à gauche, ne sera pas reprise dans le tableau. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 1352, p. 389)
Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).

La Passion du Christ dans l'art français, Paris, musée de sculpture comparée du Trocadéro-Sainte-Chapelle, 1934, n° 325 - Le Brun 80, Rennes, musée des Beaux-Arts, 1980-1981, n° 13, repr.

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