horlogerie ; métrologie - instruments de mesure ; ethnologie

horloge

horloge saint-nicolas

France, Haute-Normandie, Seine-Maritime, Saint-Nicolas-d'Aliermont (lieu d'exécution) ; France, Haute-Normandie (lieu d'exécution)

19e siècle

1850 entre ; 1900 et

chêne ; laiton ; émail ; verre

Horloge de parquet ; Coffre ; Mecanisme et aiguilles ; Cadran ; lunette ; Mécanisme de Saint-Nicolas en laiton composé d'un balancier court passant devant les cordes et d'un timbre de sonnerie pour les heures et les demies Il est situé sous un cadran en émail comprenant les chiffres romains peints en noirs. L'aiguille des heures est en forme de fleur de lys, celle des minutes d'entrelacs décoratifs. Le tout est logé dans une tête en bois s'ouvrant sur le côté. Au sommet, un vase déborde de fleurs (pâquerettes, anémones, fleurs de lilas) et de feuillages. Sur les côtés on retrouve les mêmes motifs de fleurs et feuilles auxquels se rajoutent des grappes de raisin et des noix. Sous le cadran, un décor ajouré de draperie cache en partie le balancier. Le corps en chêne comprend un porte et à son sommet un bouquet de fleurs retenu par un ruban. Il est probable que le corps et la tête proviennent de deux horloges différentes.

Hauteur en cm 238 ; Largeur en cm 46

mesure du temps (utilisation primaire)

L'horloge Saint-Nicolas se compose d'un mécanisme plat, à balancier court, d'un corps étroit surmonté d'une tête sculptée et d'un cadran muni de belles aiguilles. Les horlogers ont bénéficié des nouveautés techniques, en particulier du pendule élaboré par Christian HUYGENS en 1657. Le mouvement Saint-Nicolas, entièrement en laiton, a une facture typiquement horlogère tandis que le mouvement comtois, à cage en fer, est d'une conception issue plutôt de la serrurerie. Aux horlogers, se joignent bientôt, des ébénistes, pour donner naissance à la Saint-Nicolas. L'horloge connaît un grand succès dans la région, du XVIIIe au XIXe siècle. ; Un mouvement à balancier court pour horloge est créé à Saint-Nicolas d'Aliermont au début du XVIIIe siècle. Il est sans doute dérivé du mouvement de cartel qui fait son apparition peu après 1657, date de l'invention du pendule. Son mécanisme, plus petit que celui d'une Comtoise, est constitué de deux platines de laiton, structures de base sur lesquelles sont disposées les différents éléments mobiles du mouvement, et d'un système de sonnerie simple et robuste. La hauteur du coffre de l'horloge permet d'avoir une descente de poids comme force motrice. Cela présente plusieurs avantages : le prix de revient est moindre par rapport au ressort et le réglage est amélioré car la force motrice est constante. Le balancier court demande également moins d'énergie pour être entretenu, les poids de la Saint-Nicolas ne pèsent que 2,5 kg contre 4 kg pour la Comtoise. Le mécanisme comporte deux trains de rouage, le premier transmet la force motrice du poids à la roue d'échappement et le deuxième actionne la sonnerie. Le mécanisme petit et plat laisse la possibilité de fabriquer des coffres extrêmement élégants. Les horloges Saint-Nicolas sont ainsi uniques dans le monde. ; Les éléments viennent de provenances différentes.

représentation végétale (raisin, lilas, pâquerette, anémone, noix)

Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; don ; Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise

2007

Collection privée, Association de l'horlogerie aliermontaise, 26 mars 2007, Saint-Nicolas-d'Aliermont, (Don de l'AHA au musée le 26 mars 2007 lors de la donation de la collection à la ville de Saint-Nicolas d'Aliermont pour affection au Musée de l'horlogerie) ; Association de l'horlogerie aliermontaise

204.02.17

© Saint-Nicolas-d'Aliermont, musée de l'Horlogerie Aliermontaise, © Service des musées de France, 2014

© Marianne Lombardi

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