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Classé à l'Ecole italienne du XVè siècle dans le catalogue de la vente de la collection H. Destailleur (1896), cette étude apparaît pour la première fois sous le nom de Pisanello en 1920 à l'une des ventes de la collection d'A. Beurdeley. L'attribution à cet artiste a été reprise dans les années suivantes d'abord par G. F. Hill (Dessins de Pisanello, choisis et reproduits avec introduction et notice, Paris et Bruxelles, 1929, p. 45), qui y voyait l'une des études juvéniles de Pisanello s'inspirant de l'Antique, puis par R. Van Marle (The Development of the Italian Schools of Painting, VIII, The Hague, 1926, p. 98), qui le considérait comme un dessin de l'artiste ou de son atelier, et enfin par G. M. Richter (in The Burlington Magazine, LVIII, 1931, 338, p. 235). B. Berenson (The Drawings of the Florentins Painters, Chicago, 1938, II, n° 1910A) a été le premier à l'exclure du catalogue de l'artiste, en le publiant parmi les feuilles de l'école d'Antonio del Pollaiolo ; depuis B. Degenhart (Europäische Handzeichnungen aus fünf Jahrhunderten, Berlin-Zürich, 1943) et avec lui A. Shmitt (Corpus der Italienischen Zeichnungen 1300-1450, Berlin, 1968, II, n° 240) l'ont classé à Giovanni di Paolo. Récemment, D. Cordellier (cat. exp. Pisanello, Le peintre aux sept vertus, Paris, Musée du Louvre, 1996, n° 40) a repris l'attribution du dessin à Pisanello et a suggéré d'y voir une étude préparatoire pour des prétendants de la Vierge brisant de dépit leurs verges stériles H. Destailleur ; vente, paris, 19-23 mai 1896, n° 786 (école italienne XVe) - A. Beurdeley (L. 421) ; vente, Paris, Galerie Georges-Petit, 8-10 juin 1920, n° 41 (attr. à Pisanello) - Comte de Robiano ; vente, Amsterdam, Frederick Müller et Cie, 15-16 juin 1926, n° 415 (Pisanello) - Donation par un amateur hollandais, probablement F. Muller ; marque du Louvre (L.1886a).
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