peinture

tableau

Mariage mystique de Sainte Catherine

SABBATINI Lorenzo (attribué)

Bologne, 1530,vers ; Rome, 1575 (2 août)

Italie, Bologne

16e siècle

oeuvre en rapport

INHA

Au moment de la donation, vers 1850, le tableau est mentionné comme étant de Palma le Vieux. Dans le catalogue Carotti, en 1911, il est désigné comme étant de la manière du Parmesan. En septembre 1974, P. Pouncey pense qu'il s'agit sans doute d'une copie d'après Parmesan et dont l'original est perdu. L'attribution à Lorenzo Sabbatini est proposée par Philip Pouncey (cf. courrier de Jean Habert à Jean Aubert du 10/07/1980). L'oeuvre est de la même main qu'une "Sainte Famille avec sainte Catherine d'Alexandrie", peinture sur bois entrée au musée des Beaux-Arts de Bordeaux avec la collection du marquis de Lacaze en 1829 et qu'une tradition, reprise par tous les auteurs du catalogue du musée, donne à ce peintre ; Le tableau de Chambéry est très proche d'un tableau conservé au musée des Beaux-Arts de Bordeaux attribué également à Sabbatini : Sainte Famille avec Sainte Catherine d'Alexandrie. Un mariage de Sainte Catherine est également conservé au musée de Dresde (catalogue 1782, p.145, n°XVIII)

peinture à l'huile, bois

H. 64 ; L. 48.9 ; avec cadre : H. 76 ; L. 61.4

annotation

étiquette manuscrite en français au dos, assez longue, rappelle la restauration de cette peinture par Rey en 1832 ; Ce tableau peint par Primatice était totalement abîmé par le temps et les vers : les piqûres le traversaient d'outre en outre et il en était tellement criblé que le poids du panneau même en était diminué. Pour arrêter les progrès du mal il fallait le détruire dans sa racine : je fis périr les vers au moyen d'une mixtion dont j'enduisis le panneau par derrière et dont je le laissais s'imbiber autant qu'il voulut en absorber. Je bouchais avec du mastic les trous que les vers y avaient faits et j'enlevais les repeints qui le défiguraient en plusieurs endroits pour ne laisser que la peinture originale. Il m'eut été facile de rentoiler ce tableau au moyen d'un procédé découvert par moi avec lequel j'enlève sur bois, sur plâtre et même sur cuivre, mais jugeant le panneau encore assez solide pour retenir la peinture, je le nettoyais, je le réparais et après l'avoir reverni, je lui donnais une couche d'encoustique pour le préserver désormais du temps et des vers. Fait à Paris le 14 octobre 1832 par Rey, restaurateur de tableau né au Grand Bornand en Savoie, propriétaire à Paris, rue de l'Arbre sec n°46.

scène (Sainte Famille, Vierge, Enfant Jésus, saint Joseph, sainte Catherine d'Alexandrie, mariage mystique)

La sainte, de dos, au premier à gauche, se tourne vers l'Enfant Jésus nu, présenté par la Vierge. Derrière, saint Joseph appuie sa tête sur sa main

Chambéry ; musée des beaux-arts

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; donation ; Chambéry

1850 entrée matérielle

Victor Emmanuel II

M 716 ; A 157 (Ancien numéro) ; Bord 27 (Autre numéro)

Dans le cadre du " Printemps des musées 2000", s'est tenue au musée des Beaux-Arts de Chambéry une exposition consacrée aux peintres de l'école bolonaise

Catalogue Carotti (p. 161, n°157)

© Chambéry, musée des beaux-arts, © Direction des musées de France, 2004

© GIROUD Jean-Claude ; © BOUCHAYER Jean

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