Domaine
|
sculpture ; croyances - coutumes ; médiéval
|
Dénomination
|
retable ; fragment
|
Titre
|
Sainte Barbe
|
Auteur/exécutant
|
MAUCH Daniel (entourage)
|
Précision auteur/exécutant
|
MAUCH : Ulm, 1477 ; Liège, 1540
|
Ecole
|
Allemagne
|
Lieu création / utilisation
|
Allemagne, Ulm (lieu de création)
|
Période création/exécution
|
1er quart 16e siècle
|
Millésime création/exécution
|
1510 vers ; 1515 vers
|
Matériaux/techniques
|
bois (tilleul), peinture, brocart (appliqué), dorure
|
Description
|
Tilleul polychrome, brocarts appliqués et dorure. Décor de straffitto sur les orfrois ; Bas-relief taillé dans une seule pièce de bois, reposant sur une console rapportée et figurant sainte Barbe. Peu épais, il s'appliquait à l'origine contre la face interne d'un volet de retable dont il constitue l'un des cinq éléments identifiés : - Vierge à l'Enfant (château de Langeais) ; - Saint Martin (musée des Cloîtres de New-York) ; - Saint Evêque (musée des Cloîtres de New-York) ; - Sainte Anne trinitaire (Marseille)
|
Dimensions
|
Hauteur en cm 120 ; Largeur en cm 47 ; Profondeur en cm 7
|
Utilisation/destination
|
pratique religieuse
|
Sujet représenté
|
figure (sainte Barbe, en pied, déhanché, calice)
|
Précision sujet représenté
|
La sainte porte la couronne et le calice, attributs qui la désignent à la fois comme une vierge et une martyre et comme la protectrice des mourants (Légende Dorée, Jacques de Voragine, avant 1264). Vêtue d'une robe et d'un manteau dont elle retient le pan gauche sous son poignet gauche, créant une retombée de plis cassés aux saillies plus accentuées au-dessus du genou gauche. Visage doux avec un ovale plein et régulier. Yeux baissés, nez droit, bouche large aux lèvres minces et sinueuses. Les cheveux tombent en de longues mèches mollement ondulées. Les mains sont délicates mais charnues. La silhouette est légèrement déhanchée, mais l'équilibre est rétabli par la flexion de la tête. Caractéristique de la manière de Mauch et de ses émules.
|
Source sujet représenté
|
Jacques de Voragine : La Légende dorée
|
Lieu de conservation
|
Amiens ; musée de Picardie
|
|
Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
Statut juridique
|
propriété de la commune ; legs ; Amiens ; musée de Picardie
|
Date acquisition
|
1927
|
Anciennes appartenances
|
Collection privée, Maignan Albert, 1927, (Acquise par Albert Maignan entre 1890 et 1906.)
|
Numéro d'inventaire
|
M.P.3057.214
|
Exposition
|
Paris, Musée du Louvre, Sculptures allemandes de la fin du Moyen Age dans les collections publiques françaises (1400-1530), 23 octobre 1991 - 20 janvier 1992. (n° 59 C)
|
Bibliographie
|
Guillot de Suduiraut S., "Un haut-relief de l'atelier de Daniel Mauch au Louvre", Revue du Louvre, 2, avril 1987. (p. 113) Sculptures allemandes de la fin du Moyen Age dans les collections publiques françaises (1400-1530), Paris, musée du Louvre, 1991-1992. (n° 59 C, pp. 216-221) Lernout Françoise et al., Le Moyen Age au Musée de Picardie, Amiens, Edition Musée de Picardie / Ville d'Amiens, 1992. (pp. 45-47, notice n° 16, ill. pp. 45 et 46)
|
Rédacteur
|
Lernout Françoise
|
Copyright notice
|
© Amiens, Musée de Picardie, © Direction des musées de France, 2008
|
Crédits photographiques
|
© Boutillier, © Maertens
|
|
Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
Contact musée
|
|
08120002575
|