peinture

tableau

La Sainte Famille

LEBAULT Claude (peintre)

Port de Chauvort, 1665 ; Port de Chauvort, 1726 ;
Peintre bourguignon, Claude Lebault reçoit un premier enseignement de peinture à Lyon. A 20 ans, il effectue le traditionnel voyage d'Italie. Son oeuvre, La Sainte Famille, témoigne de sa méditation sur l'art pictural italien

France

4e quart 17e siècle; 1er quart 18e siècle

oeuvre en rapport

Jouant sur les drapés et les chairs, les touches parfois "acidulées" rapprochent cette oeuvre de l'artiste bourguignon, peintre ordinaire du roi, de celles des grands maîtres italiens de la Renaissance maniériste. On retrouve une Sainte Famille de Lebault dans la Chapelle de l'ancien hôpital de Semur-en-Auxois, peut-être réalisée d'après ce travail préparatoire. ; Peintre bourguignon, Claude Lebault reçoit un premier enseignement de peinture à Lyon. A 20 ans, il effectue le traditionnel voyage d'Italie. Son oeuvre, La Sainte Famille, témoigne de sa méditation sur l'art pictural italien. La composition remarquable d'équilibre assure la stabilité de cette oeuvre de petit format. La Vierge est à la fois le sommet d'une structure triangulaire en même temps que le centre d'une puissante diagonale. Point focal de la composition par les traits de son visage d'un parfait ovale, elle maintient l'enfant divin, lui-même objet d'une véritable ardeur dévotionnelle, comme en témoigne la place centrale que celui-ci vient occuper. Dans un camaïeu de beiges et de bruns chauds alternent les tons clairs et sombres. Jouant sur les drapés et les chairs, les touches parfois "acidulées" rapprochent cette oeuvre de celles des grands maîtres italiens de la Renaissance maniériste. Dans la chapelle de l'ancien hôpital de Semur-en-Auxois on peut également trouver une Sainte Famille de Claude Lebault. Le tableau des collections mâconnaises pourrait en être l'esquisse ou du moins un premier projet.

toile, peinture à l'huile

H. en cm 63.5 ; l. en cm 50

scène biblique (Sainte Famille, Vierge, Enfant Jésus, saint Joseph, ange, nuée, putto, pilastre, draperie)

la composition remarquable d'équilibre assure la stabilité de cette oeuvre de petit format. La Vierge est à la fois le sommet d'une structure triangulaire en même temps que le centre d'une puissante diagonale. Point focal de la composition par les traits de son visage d'un parfait ovale, elle maintient l'enfant divin, lui-même objet d'une véritable ardeur dévotionnelle, comme en témoigne la place centrale que celui-ci vient occuper. Dans un camaïeu de beiges et de bruns chauds alternent les tons clairs et sombres. Jouant sur les drapés et les chairs, les touches parfois "acidulées" rapprochent cette oeuvre de celles des grands maîtres italiens de la Renaissance maniériste

Nouveau Testament

Mâcon ; musée des Ursulines

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; donation ; Mâcon ; musée des Ursulines

1879 acquis ; 1880 entrée matérielle

Collection privée, Ronot famille ; Ronot, Louise

880.1.7 ; 880.1.7 (Donation Ronot)

100 peintures des collections, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai/26 Septembre 1999.

100 peintures des collections, Catalogue d'exposition, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai / 26 septembre 1999.
Claude Lebault : peintre ordinaire du roi (1665-1726), in Trois rivières : Bulletin du groupe d'études historiques de verdun-sur-le-doub. n° 21, 1982 (Claude Lebault : peintre ordinaire du roi (1665-1726), in Trois rivières : Bulletin du groupe d'études historiques de verdun-sur-le-doub. n° 21, 1982)
Lex, Léonce / Claude Lebault : Peintre ordinaire du roi (1665-1726), ses oeuvres au Musée de Dijon et à l'église d'Allerey (Saône-et-Loire). Paris: Plon-Nourrit, 1896

Musées de Mâcon

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