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Commentaires
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ce tableau, sans doute exécuté par Félix Auvray à son retour d'Italie - on se fonde, pour le supposer sur l'absence de mention du type de celle que l'on trouve au bas de l'Epée de Damoclès où Rome est donné comme lieu d'exécution de l'oeuvre - est actuellement le seul portrait connu de l'artiste. Le peintre s'est représenté de profil, le visage tourné vers la droite, les jambes croisées, assis devant la fenêtre (?) de son atelier dont le rebord ferme la composition dans sa partie inférieure selon un schéma repris aux portraits en buste du Quattrocento. La main droite tient un porte-craie, accessoire fréquemment représenté dans les portraits d'artiste au XIXe s., que ce soit chez Gros, Portrait du Comte Alcide de la Rivallière, 1716 (Paris, Musée du Louvre), chez J.M. Langlois, Portrait du peintre Louis David, 1825 (Paris, Musée du Louvre), ou même ultérieurement chez Courbet, L'Homme à la ceinture de cuir, vers 1844 (Paris, Musée d'Orsay), et il serait certes séduisant de voir dans la substitution de cet instrument au pinceau dans ces portraits, du moins pour Gros, Langlois et Auvray, une volonté de souligner l'importance acquise par le dessin dans l'enseignement de David et de ses élèves. La main gauche se referme sur un linge multicolore dont la densité colorée et la facture ne surprennent pas chez cet élève de Gros. Elégamment vêtu d'une redingote cachou, d'un gilet jaune paille rehaussé par l'or de la chaîne et le bleu du ruban de satin, l'artiste a peint son vêtement à large touche;sa facture diffère de celle beaucoup plus lisse du visage où il montre un évident souci de précision. Eloigné de la pureté davidienne, mais en deçà des empâtements de Géricault, ce portrait s'inscrit par la justesse de son dessin, la liberté mais aussi la précision de son exécution, et le goût de l'artiste pour la couleur, dans la descendance de Gros dont il se démarque néanmoins par l'atmosphère qu'impose à l'ensemble de la représentation le regard lointain mais pourtant attentif qui détermine l'expression du visage. Dominique Viéville
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Bibliographie
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Galerie historique valenciennoise, Fondée par la Société impériale d'Agriculture, Science et Arts de Valenciennes en 1847. Catalogue. Valenciennes, 1858. (no 34) ; Inventaire de la Galerie historique et artistique de la Société d'Agriculture, Sciences, et Arts de Valenciennes. Septembre - Octobre 1922 [manuscrit] (no 18)
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catalogue - notice complète
