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Réponse n° 1
Domaine

photographie ; vie sociale - culturelle

Dénomination

pochette ; feuille (élément d'ensemble)

Titre

Théâtre national populaire ; programme (Titre factice)

Auteur/exécutant

JACNO Marcel (illustrateur)

Précision auteur/exécutant

1904 ; 1989
Le logo du TNP puis l'ensemble de son identité visuelle, de la ligne d'affiches à la collection du répertoire, en passant par le marquage des véhicules, les oriflammes, etc, ont été créés par Jacno. Il s'agit d'un des premiers systèmes d'identité globale réalisé en France. Jacno crée pour le TNP un caractère typographique s'inspirant des lettrages aux pochoirs, ce caractère se nommera Chaillot dès 1953. Le logotype créé représente un tampon similaire à ceux qui s'appliquent sur les caisses des troupes théâtrales en tournée.

Période création/exécution

3e quart 20e siècle

Millésime création/exécution

1951

Historique

Fondé en 1920 par Firmin Gémier, le Théâtre National Populaire prend place dans le Palais du Trocadéro à Paris. A ses débuts, sa mission est principalement le montage de spectacle avec le concours de théâtres nationaux et lyriques. Après une longue interruption de ses activités durant la seconde guerre mondiale, le TNP renait en 1951 sous la direction de Jean Vilar. Les locaux du Trocadéro sont alors occupés par l’ONU ce qui pousse Jean Vilar à trouver un nouveau lieu. Suresnes possède alors un ensemble remarquable bâti par Alexander Maistrasse à partir de 1919 sous l’impulsion du maire Henri Sellier. Il s’agit d’une cité-jardins : ensemble résidentiel encourageant la mixité sociale et pourvu de tous les équipements d’intérêt collectif nécessaires à la vie urbaine moderne. Favorisant l’hygiène et la santé de ses résidents, la cité-jardins de Suresnes est un des exemples les plus aboutis de ce modèle urbanistique théorisé par l’anglais Ebenezer Howard dès 1898. En effet, on y trouve les institutions nécessaires à l’éducation, qu’elle soit formelle avec les écoles ou informelle avec le Centre de Loisirs Albert Thomas. Inauguré le 27 mars 1938, le Centre de Loisirs Albert Thomas porte le nom d’un homme politique socialiste mort en 1932 et précurseur de la pensée sociale d’Henri Sellier. Il s’agit d’un des monuments phares de la cité-jardins de Suresnes, situé à l’extrémité de son axe Est-Ouest, l’avenue Aristide Briand. Le centre de loisirs accueille les habitants de la cité-jardins pour des activités ludiques et culturelles telles la lecture, le cinéma ou le théâtre. Dans le style des années 30 selon les plans de Maistrasse, il reprend les codes stylistiques et les matériaux des bâtiments de la cité-jardins : il est construit en briques rouges et orné de bas reliefs en marbre blanc réalisés par René Letourneur sur le thème de la danse, la poésie et la musique. Dès 1951, le Théâtre National Populaire sous la direction de Jean Vilar va investir cet établissement qui compte 1200 places. Jean Vilar, qui est directeur depuis 1947 de La semaine d’Art en Avignon –devenue Festival d’Avignon- va offrir au public une nouvelle approche du théâtre. Il organise à Suresnes des représentations en soirée et des week-ends artistiques. Ces évènements théâtraux sont célébrés par la venue des plus grands noms de l’époque : Gérard Philipe, Maria Casarès ou Philipe Noiret très proches du public au cours de ce rendez-vous. En supplément du programme théâtral, des récitals courts sont donnés par Yves Montand ou Maurice Chevalier. Ce lien reprend l’idée des Festivals d’art dramatique d’Avignon « d’unir très étroitement au cours d’un même spectacle, comme au fil du déroulement d’un ensemble de manifestations solidaires le dramatique et le musical ». En 1951, les représentations ayant lieu sont Le Cid de Corneille et Mère courage – Chronique de la Guerre de Trente Ans en douze tableaux de Bertolt Brecht : la distribution est reprise dans le programme ainsi qu’une analyse des oeuvres. Les concerts sont des musiques actuelles interprétées par l’orchestre Lamoureux sous la baguette de Jean Martinon et présentés par Gérard Philipe. La programmation est justifiée et mise en relation avec celle du Festival d’Avignon. Les évènements organisés par le Théâtre National Populaire sont variés et prestigieux. Près de 15 000 spectateurs viendront assister à cette première saison, ce qui fait de Suresnes un haut lieu du théâtre populaire, même après le retour du TNP au Trocadéro. Le théâtre de Suresnes a été restauré par l’architecte Valeanu. Il porte désormais le nom de théâtre Jean Vilar et accueille chaque année 40000 spectateurs autour d’une centaine de représentations et d’événements nationaux comme le festival « Suresnes Cités Danse ». Le festival d’Avignon, quant à lui, demeure l’une des manifestations de l’art théâtral et du spectacle vivant des plus importantes au niveau mondial.

Précision découverte/collecte

Ce programme de 1951 correspond à l'année où le Théâtre National Populaire a déménagé au centre de loisirs Albert Thomas de la cité-jardins de Suresnes. Il a été collecté par les parents de la donatrice qui ont assisté à des représentations.

Matériaux/techniques

papier (imprimé)

Description

Programme composé d'une pochette dont la première de couverture est imprimée en couleur avec un revers au niveau de la troisième de couverture pour maintenir une série de feuillets à l'intérieur. 2014.6.1.2 et 2014.6.1.3 sont des feuillets simples, imprimés en noir et blanc recto-verso sur un papier couleur crème. 2014.6.1.4 ; 2014.6.1.5 ; 2014.6.1.10 ; 2014.6.1.12 et 2014.6.1.13 sont des feuillets doubles, imprimé en noir et blanc recto-verso. 2014.6.1.6 ; 2014.6.1.9 ; 2014.6.1.11 et 2014.6.1.14 sont des feuillets simples imprimés recto-verso sur du papier blanc. Il s’agit d’un programme du Théâtre National Populaire de 1951. Le programme est constitué de plusieurs feuillets imprimé en noir et pliés en deux et placés dans une pochette en papier rigide imprimée en couleurs. La première de couverture de cette pochette présente en partie supérieure le logo du TNP sur fond rouge : initiales en gros caractères placées dans un ovale dessiné à main levée où court l’inscription « théâtre national populaire ». En partie inférieure, le même ovale sur fond rouge répond avec l’inscription « Direction : Jean Vilar ». Au centre, une illustration est réalisée sur fond bleu avec un personnage à cape, dans un halo de lumière sur une scène encadrée de marches. Le premier feuillet donne la liste du personnel de la compagnie du théâtre national populaire avec, au verso un texte introductif signé T.N.P. et s’adressant directement au spectateur. Les feuillets suivants présentent les pièces de théâtre reprenant la distribution avec parfois une photographie en noir et blanc. Sont donc présentés : Le Cid de Pierre Corneille et Mère courage de Bertolt Brecht. Le quatrième feuillet présente les concerts et justifie le lien avec le théâtre ainsi que le répertoire actuel qui sera, en 1951, constitué entre autres de la Pastorale d’été d’Arthur Honegger, Etat de veille de Marcel Delannoy, La création du monde de Darius Milhaud, trois chansons de Maurice Ravel : Nicolette, Trois beaux oiseaux du paradis et Ronde ainsi que L’œuf à la coque de Maurice Thiriet. Jean Vilar fait ensuite une dédicace manuscrite revenant sur le rôle de « service public » du TNP. Le feuillet suivant, le sixième, décrit l’Essai d’adaptation du dispositif scénique d’Avignon (Festivals d’Art Dramatique) à un plateau de salle (Théâtre de la Cité-Jardins de Suresnes). Il parle de la problématique des relations salle-scène, croquis à l’appui. Les septième et huitième feuillets sont des biographies de Léon Gischia, costumier, puis Maurice Jaubert. Vient ensuite un commentaire historique du Cid, avec des citations de critiques de différentes époques. Le dixième feuillet L’oeuvre de Bertolt Brecht ou L’histoire des petites gens est en commentaire des oeuvres de l’auteur de Mère courage. Un retour sur la programmation du Festival d’art dramatique d’Avignon, depuis 1947 est effectué sur le feuillet suivant présentant la programmation de 1951 où l’on retrouve Le Cid, Le prince de Hombourg et La Calandria. Le douzième feuillet présente Firmin Gémier, premier directeur du Théâtre National Populaire. Le livret finit par une présentation de l’Association des concerts Lamoureux et de son Président-Chef d’Orchestre Jean Martinon.

Dimensions

H. 21,6 cm ; l. 13,7 cm ; E. 0,3 cm ; VOLUM. 0,0001

Inscriptions

monogramme en caractères typographiques ; inscription donnant l'identité du modèle ; texte ; titre ; sous-titre

Précision inscriptions

Sur la première de couverture de 2014.6.1.1, sur fond rouge dans un ovale noir rappelant les tampons de billets de théâtre : TNP THEATRE NATIONAL POPULAIRE ; (Sur la première de couverture de 2014.6.1.1, sur fond rouge) DIRECTION : JEAN VILAR ; (En caractères noirs dactylographiés, au recto de 2014.6.1.2) Ami Spectateur, / Peut-être ce programme te surprendra-t-il dans sa forme. / Peut-être te demanderas-tu la raison de l'adoption de ce système de fiches, à moins que tu n'y cherches - par mécanisme d'habitude - la page vantant les mérites d'un apéritif connu, ou d'une laine anti-mite. / Nous avons voulu que notre programme ne soit pas un ensemble de feuillets sans grande importance, qu'on laisse sur le fauteuil, la représentation terminée, ou que l'on jette quelque jour, au hasard du rangement d'un tiroir. Nous avons tenté de faire de ce petit cahier un lien entre le Théâtre National Populaire et son public, et parler à celui-ci, par l'intermédiaire de ces feuillets, de notre métier de théâtre, de ses serviteurs, des oeuvres que nous aimons, de nos essais, de nos difficultés. / Ce soir, dans ces quelques instants qui te séparent du début de la représentation, tu n'as que le temps de lire l'analyse de l'oeuvre, et la distribution. Mais demain, dimanche prochain, dans trois mois, tu ouvriras à nouveau ton programme et y découvriras la figure de FIRMIN GEMIER - le premier directeur du Théâtre National Populaire - à moins que tu ne t'intéresses à l'histoire des Concerts LAMOUREUX ou à la querelle du CID... / Et si tu as pris l'habitude de te constituer, en puisant çà et là dans les livres et les revues, une petite documentation personnelle, tu auras plaisir à classer les fiches que chaque nouveau programme du Théâtre National Populaire t'apportera. Les petits indices portés au verso de chacune d'elles te faciliteront ce classement. ; (En caractères noires dactylographiés, au verso de 2014.6.1.2) COMPAGNIE / DU / THEATRE NATIONAL POPULAIRE / Directeur : Jean VILAR / Administrateur général : Jean ROUVET / Secrétaire Général : Claude PLANSON / Conseillers : Léon GISCHIA, Léopold LAVISSIERE / Les comédiennes : / Mmes Monique CHAUMETTE et Françoise SPIRA / Les comédiens : / René BELLOC, Charles DENNER, Jean LE POULAIN, / Jean-Paul MOULINOT, Jean NEGRONI, / Gérard PHILIPE, Jean VILAR, VAN DOUDE. / Régisseur de la Musique : Maurice JARRE / Régisseur-Constructeur : Camille DEMANGEAT / Régisseur-Prospecteur : Maurice COUSSONNEAU / Régisseur-Electricien : Pierre SAVERON / Le personnel d'Administration : / Mmes CHAUSSIVERT, BERTON, GEUILLE et MAHE / MM MARIONNET et RIVES / Elèves-Régisseurs : / Jean CHEVALIER, Jean-Claude HULLOT / et André COLLET ; (En caractères noirs dactylographiés, au recto de 2014.6.1.3) "LE CID" / Tragi-Comédie de Pierre CORNEILLE / Costumes de Léon GISCHIA / Exécutés par ALYETTE SAMAZEUILH et HENRI LEBRUN / Motifs musicaux du XVIIè siècle / Quintette à cordes des Concerts LAMOUREUX / sous la direction de MAURICE JARRE / (...) ; (En caractères noirs dactylographiés, au recto de 2014.6.1.4) "MERE COURAGE" / Chronique de la Guerre de Trente Ans / en douze tableaux / de / BERTOLT BRECHT / Musique de Paul Dessaù / Traduction de Geneviève Serreau et Benno Besson / Costumes d'Edouard Pignon / Exécutés par Alyette Samazeuilh et Henri Lebrun / Solistes des concerts Lamoureux / sous la direction de Maurice Jarre. / (...) ; (En caractères noirs dactylographiés, au recto de 2014.6.1.5) Les concerts offerts au public / du / THEATRE NATIONAL POPULAIRE / D'aucuns s'étonneront qu'un "Théâtre National" se charge d'organisation de concerts. / C'est qu'ils seront ignorants du grand souci qu'eut notre équipe - en Avignon déjà, au cours des Festivals d'Art Dramatique-, d'unir très étroitement au cours d'un même spectacle, comme au fil du déroulement d'un ensemble de manifestations solidaires, le "dramatique" et le "musical". / Il s'agira, quelque jour, de drame lyrique. / Il n'est question, pour cette série de manifestations, qu e de "Concerts de Musique Française". / Le programme en fut demandé aux plus éminents musiciens français contemporains, l'éxécution confiée à l'un de nos meilleurs ensembles - l'Association des Concerts Lamoureux-, obéissant à la baguette de son chef, Jean Martinon. / Révéler de nouveaux talents chez les compositeurs, les conducteurs d'orchestre et les interprètes, mais encore les amener au concert, au contact d'une musique actuelle, écrite à son intention par les musiciens de son pays, un public neuf, exempt d'idées préconçues, ignorant des petits remous de snobisme comme des distinctions savantes des spécialistes, voilà bien qui s'inscrit tout naturellement dans la ligne d'action d'un Théâtre National Populaire français. Les salles de concert sont trop souvent loin des usines et des bureaux. Il n'est que de rapprocher les deux parties, auditeurs et musiciens, public et interprêtes : les réactions et les suggestions de l'un les essais et les explications de l'autre, seront profitables à tous, et de cette grande mise en commun, peut-être le fossé qui laisse à distance public actuel et musique moderne, en sortira-t-il comblé, nivelé. / Peut-être s'apercevra-t-on enfin que toute expression musique n'est pas à jamais murée dans les partitions des seuls "trois B" (Bach, Beethoven, Brahms). / Peut-être ces concerts contribueront-ils, pour leur modeste part, à faire de la musique contemporaine une expression vivante et écoutée. / Et puis plus d'un, qui aimerait, certes, assister à telle séance d'orchestre, à tel récital, ne peut aujourd'hui s'offrir cette distraction coûteuse, ce luxe réservé aux fortunés. Le Théâtre National Populaire entend apporter à son public de grands concerts, et ne lui réclamer, à l'entrée, qu'un prix semblable à celui que l'on exige généralement au guichet des salles de cinéma. / Mêler enfin les différents genres musicaux : symphonie et musique de chambre, choeurs et chansons, jazz et folklore, voici le dernier souci du Théâtre National Populaire, en matière musicale. / Ne nous étonnons donc point de voir au cours d'une même séance se mêler la pureté symphonique à la perfection de la chanson et remercions les frères Jacques d'avoir spontanément accepté de jouer leur rôle dans notre concert de musique française, et de continuer ainsi le sympathique mouvement amorcé par Maurice Chevalier. / Pour vous, dans ce Théâtre de la Cité-Jardins de Suresnes, Jean Martinon, Pierre Germain de l'Opéra-Comique, l'Orchestre Lamoureux, l'Ensemble Vocal de Paris et les Frères Jacques mettront leur prestige et leur talent au service du Théâtre National Populaire. / Qu'ils en soient grandement remerciés. / MAURICE JARRE, / Régisseur de la Musique au Théâtre National Populaire. ; (Inscription manuscrite au crayon carbone dans l'angle inférieur droit) 2014.6.1

Utilisation/destination

spectacle

Précision utilisation/destination

Programme des représentations théâtrales.

Sujet représenté

représentation humaine (acteur)

Précision sujet représenté

Sur la première de couverture, représentation d'un acteur en costume à l'antique avec une toge courte surmontée d'une cape nouée sur l'épaule droite. Sur la tête, il porte un chapeau à plumeau. Son bras droit est tendu. Au recto de 2014.6.1.3, une photographie en noir et blanc présente deux acteurs : Jean Vilar à gauche et Gérard Philipe à droite lors d'une représentation de "Le Cid" au festival d'Avignon. Jean Vilar se tient debout, le pied gauche sur une marche. Dans sa main droite, il tient une épée posée sur l'épaule gauche de Gérard Philipe qui est accroupit. Jean Vilar est vêtu de chaussures noires à boucles dorées, d'une veste à motifs de triangles noir sur fond blanc avec un col blanc ainsi que d'un béret noir. Gérard Philipe, agenouillé, porte des cuissardes noires, une jupe blanche à fines rayures et une veste à manches bouffantes rayées et à large col blanc. Au verso de 2014.6.1.3, une photographie en noir et blanc montre une répétition de "Le Cid" avec Jean Vilar et sur scène Françoise Spira et Gérard Philipe au festival d'Avignon. Françoise Spira et Gérard Philipe sont costumés sur la scène : elle porte une robe blanche à jupe bouffante et manches longues avec un col à fraise. Il porte un costume médiéval avec des cuissardes noires, une veste longue et une fraise blanche. Jean Vilar est appuyé contre la scène avec une salopette noire et une chemise blanche aux manches retournées : il porte un chapeau et des lunettes de soleil. Au recto de 2014.6.1.7, une photographie montre le dispositif scénique d'Avignon avec une scène rectangulaire, une bande d'accès avec deux escaliers. De part et d'autre, quatre lampadaires portent des blasons. En arrière plan, on voit le palais des papes avec trois arcades et des fenêtres. Au verso, on trouve deux dessins : une vue du dessus du dispositif scénique annotée et un croquis de face. Au recto de 2014.6.1.8, se trouve une photographie en noir et blanc de Léon Gischia et Jean Vilar. Ils sont vus dans un miroir de loge. Jean Vilar, sur la droite est assis, costumé avec une veste noire à manches bouffantes rayées et une fraise blanche ainsi qu'un chapeau noir. Autour du cou, il porte une médaille sur un large cordon. A côté de lui, debout, se Léon Gischia est en costume sombre à fines rayures, il est chauve avec des lunettes. Sur la troisième page de 2014.6.1.10, est reproduite une représentation du Cid d'après une gravure romantique. Dans un intérieur médiéval, un homme est agenouillé avec une épée à ses pieds, deux femmes vêtues de noir lui tournent le dos. Sur la deuxième page de 2014.6.1.12, une photographie en noir et blanc montre "La Tragédie du Roi Richard II" par Shakespeare au Festival d'Avignon. Cinq personnes sont sur la scène : à gauche, un homme est allongé, sa tête est maintenue soulevée par un autre homme debout. Face à lui, un homme couronné porte une robe. Sur la droite, à l'arrière plan, se trouve un homme en bure de moine et à l'extrême droite, un autre homme noble en manteau avec une grosse chaine. Sur la troisième page de 2014.6.1.12, une photographie en noir et blanc montre une représentation de "La mort de Danton" par Georg Buchner au festival d'Avignon. De part et d'autre d'un homme en costume du XVIIIè siècle assis sur un siège en bois à accoudoir se tiennent un homme en manteau long sombre et col à jabot avec un bicorne et de l'autre côté, un homme en manteau long. Sur la quatrième page, se trouve une photographie en noir et blanc d'André Gide et Jean Vilar, en buste, dans les Jardins du Palais des Papes après la représentation d'Oedipe. André Gide est costumé, avec une ceinture blanche et un col rond brodé sur une tunique sombre, il porte une perruque. Jean Vilar est en costume sombre, il fume une cigarette. Sur la troisième page de 2014.6.1.13, une photographie en noir et blanc montre Firmin Gémier dans le rôle de Shylock du "Marchand de Venise" de Shakespeare. Il est costumé avec un lourd manteau à bords tuyautés. Il porte une barbichette et un f oulard noué sur la tête. Au verso de 2014.6.1.14, une photographie en noir et blanc montre le chef d'orchestre Jean Martinon, en veste noir et chemise blanche.

Etat de conservation

Bon ; complet ; 10/11/2014

Date sujet représenté

avant 1951

Source sujet représenté

Le Cid ; Oedipe roi ; oeuvre allemande moderne ; Shakespeare William ; drame ; théâtre lyrique ; tragédie

Lieu de conservation

Suresnes ; musée d'Histoire urbaine et sociale

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

Statut juridique

propriété de la commune ; don ; Suresnes ; musée d'Histoire urbaine et sociale

Date acquisition

25/11/2014

Anciennes appartenances

Parents de Françoise MORMIN

Numéro d'inventaire

2014.6.1.1-14

Rédacteur

Emeline Trion

Copyright notice

© Suresnes ; musée d'Histoire urbaine et sociale, 2015, © Service des musées de France, 2017

Crédits photographiques

© Emeline Trion

 

Renseignements sur le musée

 

M0418007926

Notices :  

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Requête :   ((JACNO Marcel) :AUTR )
Relations :   Synonymes=1, Spécifiques=3, Génériques=0