|
|
|
Domaine
|
peinture
|
|
Dénomination
|
tableau
|
|
Titre
|
La foule
|
|
Auteur/exécutant
|
SAVEY Joëlle
|
|
Précision auteur/exécutant
|
20e siècle ; femme ; étudiante à l'École des Beaux-Arts de Mâcon
|
|
Ecole
|
France
|
|
Période création/exécution
|
20e siècle
|
|
Matériaux/techniques
|
peinture à l'huile, isorel
|
|
Description
|
peinture à l'huile au peinture au couteau sur isorel
|
|
Dimensions
|
H. 50 ; l. 61
|
|
Inscriptions
|
signé ; étiquette
|
|
Précision inscriptions
|
signé en bas à droite : J.Savey ; étiquette au dos : Joëlle Savey / Ecole des Beaux-Arts de Mâcon / Titre : La Foule
|
|
Sujet représenté
|
scène (Fête nationale : drapeau, foule, rue, ville, nuit, effet de lumière, débit de boisson, enseigne, façade, Mâcon)
|
|
Précision sujet représenté
|
Scène d'extérieur se passant la nuit sur une place et dans une rue bordée par des maisons et commerces, décorées de lampions et drapeaux français. Une foule importante anonyme circule ; sur le côté droit un kiosque abrite sans doute des musiciens. Il s'agit peut-être d'une fête du 14 juillet à Mâcon ; peinture d'une fête de nuit mâconnaise au cours de laquelle lumières et drapeaux semblent les gardiens - surveillants surplombant la foule - zélés et omniprésents, de la joie et du sentiment d'appartenance nationale. Cette fête se donne des allures de parade populaire. Ici, le rassemblement semble nourrir le rassemblement : les curieux se fondent à la foule compacte, en deviennent à leur tour les constituants nonchalants et passifs. Aspirés par la rue, les badauds, initialement figurés selon un ordonnancement régulier, perdent petit à petit leur identité, leurs couleurs - bleus, blanches et rouges - et les traits de leurs visages. La foule devient alors le lit de la rue, une teinte homogène gris jaune l'habille. Des têtes - simples touches de peinture blanche et brune - sont semblables aux galets d'une rivière. Lecture parmi d'autres : on peut penser que le peintre, lorsqu'il voile les visages et campe les autres, par des traits gris, dans une expression terne, rend encore plus réaliste et angoissante cette scène d'où aucune joie ne s'échappe, où chaque personnage semble le spectateur et l'acteur des autres. Annihilant toute la synergie, tout l'allant propre à la foule, cette peinture rend alors assez peu l'idée bienveillante d'une fête populaire, puisque l'objet de ce rassemblement n'est pas représenté : les lumières et les drapeaux ne peuvent à eux seuls susciter l'allégresse d'une telle cohorte. L'œuvre, malgré quelques couleurs au premier plan, est étrange, mystérieuse et inquiétante. Aucune sonorité ne s'échappe de la foule : une fête muette. Les quelques visages que l'œil perçoit, renvoient par leur traitement, à d'autres peintures de villes étouffantes et angoissantes de peintres expressionnistes. (Benoît Mahuel)
|
|
Lieu de conservation
|
Mâcon ; musée des Ursulines
|
|
Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
|
Statut juridique
|
propriété de la commune ; achat ; Mâcon ; musée des Ursulines
|
|
Date acquisition
|
1965
|
|
Anciennes appartenances
|
Coll. de l'artiste : SAVEY Joëlle
|
|
Numéro d'inventaire
|
A.949
|
|
Exposition
|
Salon des Artistes régionaux, Mâcon, 1965 ; Drôle de genre, Musée des Ursulines, Mâcon, 1er février au 20 mars 2000
|
|
Bibliographie
|
Cahiers d'inventaire n°4, Drôle de genre, Mâcon, 2000 / Amandine Borgeot, Jean-Claude Culas, Benoît Mahuet, Nane Tissot
|
|
Copyright notice
|
© Mâcon, Musée des Ursulines, © Direction des musées de France, 2003
|
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
|
Contact musée
|
|
Site complémentaire
|
Musées en Bourgogne
|
|
|
01720002867
|
|
catalogue - notice complète
