Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
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N° notice
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03603
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents étrangers
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Cote
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AE/III/50
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Cote origine
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AF/IV/1702 dr. 2 p.1
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Analyse
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Traité de paix entre le pape et la République française signé à Tolentino le 19 février 1797 par le général Bonaparte et le pape Pie VI. Acte rédigé en italien et en français, scellé sur la quatrième page par un sceau appendu sur lacs jaune et rose.
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Dates document
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1797/02/19
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier ; cire
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Taille
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36,5 x 25 cm; le sceau mesure 5,5 cm de diamètre
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Technique
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manuscrit ; encre
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Type de document
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document écrit ; traité de paix
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Noms de personnes
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Bonaparte, Napoléon (1769-1821) (général) ; Pie VI (1717-1799) (pape) ; Mattei, Alessandro (1744-1820) (ambassadeur - cardinal) ; Caleppi, Lorenzo (1741-1817) (cardinal) ; Braschi-Onesti, Luigi de (1748-1818) (duc); Marchese-Massimo, Camilio (ambassadeur) ; Cacault, François (1743-1805) (diplomate)
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Noms de lieux
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Torentino (Italie) ; Vatican (Rome) ; Rome (Italie) ; Ferrare (Italie) ; Bologne (Italie) ; Romagne (Italie) ; Comtat Venaissin (France) ; Avignon (Vaucluse) ; Vaucluse (Provence-Alpes-Côte d'Azur - département) ; Provence-Alpes-Côte d'Azur (France - région admistrative) ; Italie ; France
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Mots clés
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France -- XIXe siècle ; Italie -- XIXe siècle ; Directoire ; campagne d'Italie ; frontière ; général ; pape ; cardinal ; ambassadeur ; traité ; paix ; traité de paix ; relations entre la France et l'Italie ; guerre
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Notes
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Par ce traité, Pie VI renonce à toute alliance contre la République française. La papauté perd tous ses droits sur Avignon et le Comtat Venaissin, ainsi que sur les territoires de Bologne, Ferrare et Romagne. Le traité de Tolentino prévoit également l'exécution de clauses prévues par l'armistice de Bologne (23 juin 1796) : le solde des dettes de la papauté et la remise de manuscrits et d'objets d'art à la France. Le fait que Napoléon Bonaparte n'impose pas au pape une clause relative à son rôle de chef spirituel de la Chrétienté et lui cède les droits sur les fondations religieuses françaises, témoigne d'un rapport nouveau entre pouvoir politique et pouvoir religieux.
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