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Réponse n° 3
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
N° notice 03820
Fonds Musée
Série armoire de fer et Musée; musée des documents français
Cote AE/II/313
Cote origine J413/8
Analyse Des représentants du clergé du diocèse de Bourges nomment, par acte du 19 avril 1308, des députés aux Etats généraux convoqués par le roi Philippe IV le Bel pour juger les Templiers. Grande charte en parchemin rédigée en latin, jadis scellée de quarante sceaux dont il ne reste que 15, pendants sur simple queue de parchemin.
Dates document 1308/04/19
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support parchemin ; cire
Taille 59 x 46 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; document produit par une église ; nomination de députés
Noms de personnes Ordre des Chevaliers de la milice du Temple ; Philippe IV le Bel (1268-1314) (roi de France)
Noms de lieux Bourges, diocèse de (France) ; Bourges (Cher) ; Cher (Centre-Val-de-Loire - département) ; France ; Centre-Val-de-Loire (France - région administrative)
Mots clés Moyen Age français ; France sous les Capétiens ; XIVe siècle ; clergé ; Etats généraux de 1308 ; assemblée ; roi ; roi de France ; France -- XIVe siècle ; règne de Philippe IV le Bel (1285-1314) ; Temple ; procès ; templier ; procès des Templiers ; ordre du Temple
Notes L'ordre du Temple, fondé en 1118 pour défendre la chrétienté en Terre Sainte, est devenu au début du XIVe siècle l'un des plus riches et des plus puissants de l'occident chrétien. Ses statuts lui confèrent une grande indépendance - les Templiers sont notamment exemptés de justice épiscopale. En outre, les dons et revenus dont il bénéficie, ainsi que les activités banquières qu'il pratique ont fait des souverains européens, et particulièrement du roi de France, ses principaux débiteurs. C'est dans ces conditions que Philippe-le-Bel fait arrêter, le 13 octobre 1307, l'ensemble des Templiers de France. En ces temps de difficultés budgétaires, il entend ainsi effacer la lourde dette contractée auprès de l'ordre et accessoirement faire main basse sur ses biens. Mis devant le fait accompli, le pape Clément V accepte d'entériner l'arrestation en ordonnant à l'Inquisition de mener une enquête sur les faits prétendus d'hérésie sur lesquels se fonde le roi de France. A l'issue d'un procès au cours duquel nombre d'accusés reviennent sur des aveux obtenus sous la torture, cinquante-quatre dignitaires sont brûlés en 1310. En 1312, l'ordre est dissous par Clément V, mais ses biens transmis à l'ordre des Hospitaliers. Le grand maître Jacques de Molay, revenant lui aussi sur ses aveux, périt sur le bûcher en 1314, victime de l'alliance à laquelle le roi contraint une papauté sans lui chancelante.

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