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Réponse n° 3
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
N° notice 03819
Fonds Musée
Série armoire de fer et Musée; musée des documents français
Cote AE/II/312
Cote origine J266/49
Analyse Le clergé de la province de Lyon adresse, en février-mars 1308, une requête au pape pour le prier d'approuver le traité conclu entre le roi de France et l'archevêque de Lyon accordant au roi la suprématie sur cette ville. Grande charte en parchemin rédigée en latin, à laquelle sont appendus quarante sceaux sur lacs de soie ou de fil.
Dates document 1308/02 -- 1308/03
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support parchemin
Taille 42 x 81 cm; les sceaux mesurent entre 3 cm et 7 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; lettre ; acte ecclésiastique
Noms de personnes Louis de Villars (XIVe siècle) (archevêque de Lyon de 1301 à 1308) ; Boniface VIII (1235-1303) (pape) ; Philippe IV le Bel (1268-1314) (roi de France)
Noms de lieux Lyon, province ecclésiastique de (France) -- XIVe siècle ; Lyon (Rhône) ; Rhône (Rhône-Alpes - département) ; Rhône-Alpes (France - région administrative) ; France
Mots clés Moyen Age français ; France sous les Capétiens ; XIVe siècle ; ville ; domaine royal ; clergé ; archevêque ; archevêque de Lyon ; pape ; roi ; roi de France ; règne de Philippe IV le Bel (1285-1314) ; France -- XIVe siècle ; suzeraineté ; vassal ; commune ; ville franche ; tutelle ; évêque ; évêché ; chapitre cathédral ; relations extérieures
Notes Dès 1er mai 1271, la ville de Lyon s'est placée sous la protection du roi Philippe le Hardi. Lyon était depuis le partage de Verdun de 843, théoriquement du moins, sous suzeraineté impériale. Cette domination comptait cependant de peu comparée au pouvoir de l'archevêque et du chapitre cathédral, dont les querelles émaillèrent l'histoire de la ville durant le XIIIe siècle. Pressée de s'affranchir de cette double tutelle, la bourgeoisie, enrichie par le commerce et l'artisanat, en appela à l'arbitrage du Saint-Siège et du roi de France. Elle obtint de celui-ci le droit de se constituer en commune, se dotant d'un sceau pour marquer de son indépendance nouvellement conquise.
La mainmise royale sur Lyon s'affirme de manière plus claire sous le règne de Philippe le Bel. Elle est l'occasion pour lui de démontrer au Saint-Siège que le haut clergé français est tout dévoué à son souverain.

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