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Réponse n° 57
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
N° notice 04113
Fonds Musée
Série armoire de fer et Musée; musée des documents français
Cote AE/II/1455
Cote origine AF/III/42/159/9
Analyse Message du "directoire exécutif", signé de La Réveillière-Lépeaux, Letourneur et Barras, adressé au Corps législatif lors de la découverte de la conspiration des égaux, à Paris, le 21 Floréal an IV (10 mai 1796).
Document paraphé et tamponné "Empire français. Direction général des Archives".
Dates document 1796/05/10
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 22,5 x 18,5 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; document de décision de la puissance publique ; minute
Noms de personnes La Révellière-Lépeaux, Louis-Marie de (1753-1824) (homme politique - membre du Directoire) ; Le Tourneur, Etienne François dit Letourneur de la Manche (1751-1817) ; Barras, Paul (1755-1829) (homme politique) ; Babeuf, Gracchus (1760-1797) (théoricien - révolutionnaire) ; Drouet, Jean-Baptiste (1763-1824) (homme politique)
Noms de lieux Paris (France) ; France -- XVIIIe siècle ; France
Mots clés XVIIIe siècle ; France ; Directoire ; Directoire (1795-1799) ; conspiration ; babouvisme ; Conjuration des Égaux (1796) ; Révolution française ; gouvernement ; économie ; insurrection
Notes Devant l'incapacité gouvernementale à enrayer la misère, François-Noël dit Gracchus Babeuf constitua la "Conjuration des Egaux". Cette dernière était destinée à imposer un nouveau système économique basé sur l'égalité et l'abolition de la propriété.
Le 21 floréal an IV (10 mai 1796), le Directoire fait arrêter les idéologues Babeuf, Buonarroti, et quelques jacobins ralliés à la conjuration, tel Lindet. Ce document, abondemment remanié, semble avoir été rédigé dans la précipitation. Adressé aux "citoyens législateurs", il a dû être lu sinon envoyé au Conseil des Cinq-Cents.
Si le danger de l'"horrible complot" a été déjoué, l'objet principal de la lettre portait sur l'implication possible du député Drouet. Retenu captif par les Autrichiens, il avait regagné la France en 1795 à la faveur d'un échange de prisonniers (cf. AE/II/1451). Celui qui avait reconnu le roi lors de sa fuite jusqu'à Varennes en 1791 était maintenant "pris en flagrant délit" et accusé d'avoir participé à la conjuration. Les trois directeurs demandent au Conseil la démarche à suivre: le directoire exécutif peut-il "mettre le scellé (sic) sur [l]es papiers" de Drouet?
En septembre 1796, la tentative de soulèvement de l'armée au camp de Grenelle en faveur des babouvistes échoue. Le procès qui se veut exemplaire s'ouvre à Vendôme (Loir-et-Cher) l'année suivante. Il se solde par des condamnations à mort, pour Babeuf, et des déportations, pour Buonarroti (sur le procès cf. P. Riviale, L'impatience du bonheur. Apologie de Gracchus Babeuf, Paris, Payot et Rivages, 2001). Drouet était parvenu à s'enfuir.

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Groupes 1-100  101-200  201-249