Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
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N° notice
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03871
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents français
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Cote
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AE/II/450
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Cote origine
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K64/26
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Analyse
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Charles duc d'Orléans, prisonnier en Angleterre depuis la bataille d'Azincourt, adresse, le 16 juillet 1438, une lettre aux ecclésiastiques vivant sur ses domaines pour leur demander de lui prêter le revenu de leurs bénéfices pendant un an, afin de participer au financement de sa libération. Cette lettre sur parchemin est suivie de la signature autographe du duc d'Orléans aux côtés de laquelle était autrefois apposé le signet à ses armes en cire rouge.
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Dates document
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1438/07/16
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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parchemin ; cire
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Taille
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18 x 30 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; document produit par un particulier ; lettre
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Noms de personnes
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Charles d'Orléans (1394-1465)
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Noms de lieux
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Londres (Royaume-Uni); Angleterre; Orléans, Duché d' (France); France -- XVe siècle
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Mots clés
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Moyen Age français ; France sous les Valois ; captivité ; rançon ; clergé ; Azincourt, Bataille d' (1415) ; guerre de Cent Ans (1346-1453) ; règne de Charles VII (1422-1461) ; Guerre de Cent Ans ; France -- XVe siècle
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Notes
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Fils de Louis d'Orléans, le frère de Charles VI assassiné par un sicaire du duc de Bourgogne, son cousin et rival au Conseil du roi, rue Barbette, le 23 novembre 1407, Charles d'Orléans (1394-1465) participe en 1415 à la reprise des combats qui opposent les armées royales françaises aux Anglais. Le 25 octobre 1415, il est fait prisonnier à la suite de la défaite française d'Azincourt, et envoyé à Londres où sa captivité durera jusqu'en 1440. Son clan, celui des Armagnacs - il est le gendre de Bernard VII d'Armagnac - poursuit en son nom la lutte contre les Bourguignons. En 1439, les tractations visant sa libération sont en cours (une somme de 220 000 écus sera versée aux Anglais). Voir AE II 452, où figure aussi la signature autographe de Charles, ainsi qu'une édition illustrée par Matisse de sa poésie en AE II 2128A.
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