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Génuys, Charles

Nom de famille

Personne

France

Professeur à l'Ecole nationale des Arts Décoratifs (1887) ; Sous-directeur de l'Ecole nationale des Arts Décoratifs (1887-1913) ; Architecte diocésain (1882-1905) ; Architecte en chef des Monuments historiques (1897-1915) ; Inspecteur général des Monuments historiques (1914-1928).

1852/10/09

Paris 01 (France, Paris, 75)

1928/12/08

Paris 07 (France, Paris, 75)

Adresse privée : Paris 07 ((France, Paris, 75), 15 rue de l'Université (1926)

Second prix de Rome (1879) ; Officier d'Académie (1881) ; Médaillé au Salon des artistes Français (1882) ; Officier de l' Instruction Publique (1886) ; Commandeur de la Légion d'Honneur (1926)

Fils de Nicolas Génuys, vérificateur de bâtiment et architecte, Charles Génuys entreprend des études artistiques en intégrant l’Ecole spéciale de Dessin (1867-1870). Reçu à l’école des Beaux-Arts en 1870, il en sort diplômé en 1879 dans l’atelier de Train. Parallèlement, il voyage en Egypte et en Italie.
Second Prix de Rome en 1879, il a débuté sa carrière d’architecte comme inspecteur des travaux du Vice-Roi au Caire puis devient conducteur de travaux de la Ville de Paris. A cette occasion, il travaille à la construction de divers édifices avec Lucien Magne comme à la construction de l'église Saint-Pierre de Chaillot.
En 1882, il entame une carrière d’architecte diocésain à Cambrai, puis à Chalon-sur-Marne l’année suivante. Il travaille alors en liaison avec le service des Monuments historiques depuis 1879 comme inspecteur de travaux.
En 1897, il sera nommé sur titre Architecte en chef des Monuments Historiques en 1897 et sera affecté aux circonscriptions de la Marne et des Ardennes. Ses plus importants travaux de restauration seront les églises Notre-Dame et Saint-Jean à Chalon ainsi que la cathédrale. Dans la Marne, il restaurera la Basilique Notre-Dame-de-l’épine, l’église Notre-Dame de Vitry-le-François, Saint-Rémi de Reims, celle de Mareuil-le-Port.
Inspecteur-adjoint en 1907 puis Inspecteur général des Monuments historiques en 1913 à 1928, année de sa mort. A ce titre, il parcourra les régions dévastées par la Première Guerre Mondiale et veillera attentivement à la reconstruction des monuments endommagés.
Si son œuvre d’architecte débute par l’édification de monuments funéraires comme la tombe d’Urbain Le Verrier ou de fontaines comme celle de Bayeux pour laquelle il reçut la médaille d’or à l’Exposition Universelle de 1889, celle-ci se tourne vers l’utilisation des matériaux nouveaux que sont le fer, le ciment et le béton armé. Dès 1899, il utilise le procédé de construction Hennebique pour les Ateliers Fontaine à Boulogne-Billancourt, procédé qu’il réutilise pour les réservoirs de la Révolte au cimetière de Clichy. Architecte-conseil à la SNCF, il construit les stations du pont Cardinet et de la porte d’Auteuil.
Professeur titulaire à l’Ecole nationale des Arts-Décoratifs de 1883 à 1928, il y eut pour élèves son fils Paul Genuys, Ruprich-Robert, Kaehrling et Hector Guimard. Il accèdera au grade sous-directeur de cette même école en 1890. Il donna aussi des conférences au Trocadéro sur les techniques de consolidation et de conservation des édifices anciens.

Société Nationale des Beaux-Arts

Construction. Maçonnerie..., Paris : J. Rouam, 1885.

Perrot, Alain-Charles, Les architectes en chef des monuments historiques, Levallois-Perret, HM éd., 1994.
Lucas de Peslouan, Armelle, L'architecte Charles Genuys 1852-1928, Université Paris X Nanterre, 1990.
Mohn, Charline, Charles Genuys, 1852-1928: le rationalisme éclectique, Paris: université Paris-IV Sorbonne, 2002.

Paul Genuys (fils)

Perrot, Alain-Charles, Les architectes en chef des monuments historiques, Levallois-Perret, HM éd., 1994.
Fonds Genuys, Charles (1852-1928). 089 Ifa.
Base Leonore : dossier [LH/1113/49].

Près de 75 clichés pris pour l'essentiel en Champagne-Ardenne avant 1914 (0084).
Restaurations d'édifices, (0081/)
Plans d'édifices, (0082/)
Personnel du service des Monuments historiques, 1837-1992 (0080/011)

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2013/11/18

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