La Culture au cœur du plan de relance


La culture bénéficie du plan de relance en 2009 à hauteur de 100 M€. Cette enveloppe va permettre de lancer ou d’accélérer un grand nombre de chantiers de restauration de monuments historiques sur l’ensemble du territoire.

Le plan de relance. La culture bénéficie du plan de relance en 2009 à hauteur de 100 M€. Ces crédits s’ajoutent à ceux du budget 2009 du Ministère. Ils seront maintenus dans son budget en 2010 et les années suivantes.
Cette enveloppe de 100 M€ permettra de lancer ou d’accélérer un grand nombre de chantiers de restauration de monuments historiques sur l’ensemble du territoire et de réduire les délais de réalisation de plusieurs projets d’investissement, à dimension nationale ou régionale.
Dans le domaine de la culture, les trois priorités du plan de relance sont les monuments historiques, les équipements culturels en région et les grands projets nationaux. 252 chantiers ont été choisi avec la volonté d’accélérer la réalisation d’opérations techniquement prêtes.
Le 16 mars, Christine Albanel et Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en oeuvre du Plan de relance, signent trois conventions de financement avec la Bibliothèque nationale de France, le Louvre et le château de Versailles dans le cadre du volet Patrimoine du Plan de relance.

Un vaste patrimoine à protéger…Les chiffres clés :
42 967 monuments historiques protégés au titre des monuments historiques (dont 14 344 monuments classés et 28 623 monuments inscrits)
2 160 parcs et jardins protégés au titre des monuments historiques
130 000 objets classés au titre des monuments historiques
97 secteurs sauvegardés
500 ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
124 Villes et Pays d'art et d'histoire dont 89 villes et 35 pays… (Le label « Villes et pays d’art et d’histoire » est attribué depuis 1985 par le ministère de la Culture et de la Communication. Il garantit, par une convention entre l’État et les collectivités territoriales, une politique d’animation et de valorisation du patrimoine et de l’architecture des villes ou pays concernés).

Des talents et des métiers. Conservateurs, archivistes, architectes, guides conférenciers, documentalistes, bibliothécaires, chercheurs en microbiologie et en biotechnologie, archéologues, restaurateurs, tailleurs de pierre, maîtres verriers, mais aussi menuisiers, charpentiers, maçons : c’est toute une palette de métiers, de traditions et de savoir-faire qui sont mobilisés chaque jour pour protéger, restaurer, entretenir, embellir notre patrimoine architectural et artistique.

Des emplois. Les travaux de restauration obéissent, pour leur exécution, aux règles du Code des marchés publics. Pour restaurer et entretenir son patrimoine, l’Etat fait donc appel à un vaste réseau d’artisans et de petites et moyennes entreprises spécialisées dans la restauration des monuments historiques. Souvent hautement qualifiés, à mi-chemin entre la tradition et la recherche, ses métiers représentent à la fois un conservatoire des savoir-faire et un laboratoire d’innovations technologiques.
Le patrimoine représente à lui seul, directement ou indirectement, 500 000 emplois, sur tout le territoire. En effet, si la France est la première destination touristique au monde, elle le doit d’abord à son patrimoine: il attire 79 millions de visiteurs par an en étant à l’origine de 34% des dépenses touristiques.

L’Institut national du patrimoine. L’INP forme des professionnels de haut niveau dont les compétences sont reconnus dans le monde entier. Il a déjà accueilli, dans ses murs, près de 600 conservateurs d’Etat et territoriaux, une soixantaine de conservateurs étrangers, et 350 restaurateurs du patrimoine. Par la formation permanente, l’INP touche également chaque année 1000 professionnels du patrimoine, en France et à l’étranger.
Le département des restaurateurs assure la formation initiale des élèves restaurateurs dans l'une des sept spécialités proposées (arts du feu, arts graphiques et livre, arts textiles, mobilier, peinture, photographie, sculpture ). Il assure le parcours pédagogique des élèves (études, stages, projets de recherche) et, le cas échéant, des élèves stagiaires reçus au département, par exemple, par le biais des échanges ERASMUS.
Le site de l'INP


le dossier de presse en pdf

Le 16 mars : signature de trois conventions de financement

 

Les monuments inscrits dans le plan de relance, par région (carte intéractive)