Les pratiques divinatoires

La nuit de Noël, les jeunes filles usaient de certaines pratiques pour découvrir le nom ou, du moins, les initiales de leur futur mari. L'une de ces pratiques consistait à fondre du plomb et à le laisser couler dans l'eau froide à travers l'anneau d'une clé. A partir des diverses figures formées par le métal, elles tentaient de deviner les initiales de l'épouseur, son métier, son caractère ou ses traits physionomiques.

La jeune fille pouvait remplir une bassine d'eau et la mettre à geler sur le rebord d'une fenêtre. Le matin de Noël, elle n'avait qu'à examiner les rides et les arabesques formées dans la glace pour découvrir qui serait l'élu de son coeur.

Une troisième pratique consistait à peler une pomme en ayant soin de conserver la pelure en un seul ruban continu. Par la suite, elle disposait cette pelure de manière à lui redonner autant que possible la forme initiale de la pomme. Elle jetait ensuite celle-ci sur le plancher en la lançant par-dessus sa tête. D'après le dessin que formait la pelure sur le sol, elle pouvait connaître les initiales de son futur conjoint.

En France, il était courant de pronostiquer le temps pour les douze mois à venir en observant le blé de la Sainte Barbe, ou des coupelles d'oignons remplies de sel. Dans l'âtre, la bûche laissait des brandons qui devaient protéger toute l'année la maison contre les catastrophes naturelles : orage, foudre, incendie. Trempés dans l'eau, ils fournissaient un remède contre les maladies des hommes et des animaux.