1. Moselle, Metz, temple 
protestant, par Wahn, 
1901-1904. 



 2. Moselle, Metz,
 Gare, par Jürgen
 Kröger, Jürgensen et
 Bachmann, 1904-1908.
 
3. Moselle, Metz, 
Palais du Gouverneur, 
par Schönhals, 
1902-1905. 


 4. Moselle, Metz,
 Hôtel des postes,
 par Ludwig Bettcher,
 1907-1911.

La Moselle, annexée en 1870, est marquée à partir de 1900 par une germanisation de l'architecture dans des paysages urbains réorganisés. Alors que l'architecture privée, le plus souvent construite à l'initiative des notables, emprunte aux courants historicistes les plus divers, voire même au Jugendstil (une de ces demeures Wilhelmiennes les plus remarquables étant le château de Landonvillers), l'architecture officielle entend manifester par des références stylistiques typiquement allemandes, néo-roman, néo-renaissance ou néo-baroque rhénans, l'appartenance au Reich. Les casernes, les bâtiments postaux et les gares, dont celle de Metz est l'exemple le plus achevé, symbolisent plus particulièrement la puissance et le centralisme du jeune Empire allemand. Si quelques édifices majeurs messins sont déjà protégés, les études menées par l'Inventaire général et les universités de Nancy et Sarrebruck conduiront à une sélection raisonnée d'autres bâtiments à préserver.

Clichés Bernard Boutou, CRMH.