Provence-Alpes-Côte-d'Azur

 

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DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur
21, boulevard du Roi René
13617 Aix-en-Provence
Tél. 04 42 16 19 60

Villas en Ubaye - retour du Mexique

Villas en Ubaye, retour du Mexique - Alpes-de-Haute-Provence.
A Barcelonnette et Jausiers, les villas des " Mexicains ", construites en périphérie des vieilles agglomérations médiévales, ont donné naissance à un urbanisme régulier, intégrant l’architecture dans un paysage de villégiature. Ces villas suburbaines sont le signe de la réussite économique et sociale des ubayens ayant fait fortune au Mexique au XIXe siècle.
De l’éclectisme à la modernité, tous les styles en vogue en Europe de 1870 à l’entre-deux-guerres se côtoient, associant architecture, décors peints, vitraux, céramiques, ferronneries...dans un programme artistique dépourvu de toute influence hispanisante.


L'habitat du Nord des Hautes-Alpes

L'habitat du Nord des Hautes-Alpes.
De l'Oisans au Mont-Viso, le nord des Hautes-Alpes est un pays de haute montagne où, dans un cadre grandiose, se sont développées des sociétés originales. Depuis une centaine d'années, ce milieu a subi des transformations profondes et irréversibles, mais la marque de l'organisation sociale ancienne, des modes de vie et des techniques aujourd'hui révolues est encore bien lisible dans le paysage, le bâti et même l'ameublement actuels.


Cannes - architecture de villégiature

Cannes, architectures de villégiature (Alpes-Maritimes).
Dès 1834, le site de Cannes a attiré les aristocrates anglais qui y ont, les premiers, construit de belles et imposantes villas. Par la suite, grâce aux facilités de circulation qu'offrait le train, les villégiateurs ont été toujours plus nombreux, leur séjour devenant estival à partir de 1920. Cannes s'est couverte de villas dont les styles ont d'abord illustré tout l'éclectisme du XIXe siècle, de la résidence néo-classique au château gothique, puis l'ambivalence du XXe siècle entre le régionalisme et la modernité. Le site est aujourd'hui très urbanisé, mais demeure empreint d'une fantaisie et d'un exotisme qui tiennent à une végétation exubérante et à l'extrême variété de l'architecture.


Cap d'Ail

Cap d'Ail (Alpes-Maritimes).
Situé à environ vingt kilomètres de Nice, à proximité de la principauté de Monaco, Cap-d’Ail connaît son premier développement à partir des années 1880 grâce à l’arrivée du chemin de fer et à la création de la Basse Corniche. En quelques années ce territoire isolé et inhabité se métamorphose en une station de villégiature brillante et moderne, fréquentée par une clientèle huppée venue de toute l’Europe. L’hôtel Eden, palace édifié vers 1890, domine le quartier Mala entièrement constitué de luxueuses villas construites autour des années 1900 pour des financiers, des industriels ou des aristocrates.
De cette période prospère, liée à la villégiature d’hiver qui prend fin avec la Première Guerre mondiale, Cap-d’Ail a conservé nombre d’ édifices remarquables, construits dans un style éclectique où se mêlent les influences italienne, baroque, classique et moderne.
Le château de l’Ermitage, inspiré des palais germaniques, et la surprenante villa Primavera, au décor archéologique, en sont les plus beaux exemples.


Cap d'Ail, deux promenades dans le quartier Mala

Cap d'Ail, deux promenades dans le quartier Mala (Alpes-Maritimes).
La création du quartier Mala est à l'origine de la station du Cap d'Ail. Son développement commence vers 1879 à l'initiative d'un financier audacieux, le baron de Pauville. Convaincu des potentialités touristiques du lieu, traversé depuis peu par la route nationale et rattaché au réseau ferroviaire, il décide de lancer dès 1880 une vaste opération immobilière. L'ensemble projeté est composé d'un lotissement et d'un hôtel destiné à accueillir une clientèle d'hivernants fortunés préférant séjourner au calme tout en bénéficiant des distractions offertes par les grandes stations voisines de Nice et Monaco. L'hôtel Eden constitue l'élément moteur de la station. Edifié sur un éperon rocheux entre 1892 et 1897, au milieu d'un parc s'étendant jusqu'à la mer, il bénéficie d'une vue exceptionnelle. A la veille de la première guerre mondiale, la quasi totalité des parcelles des terrains du lotissement est vendue. Les nouveaux propriétaires achèvent l'aménagement du site en construisant de splendides villas agrémentées de luxuriants jardins.


Marseille GPU, le quartier Borel

Marseille G.P.U.: le quartier Borel (Bouches-du-Rhône).
Le quartier des Borel à Marseille : une archéologie du paysage urbain
En 1995, l’Inventaire a consacré une étude test à un micro quartier de la banlieue marseillaise, ancien terroir agricole où se découvrent encore d’anciennes fermes ou des fours à chaux, premières strates bâties. Le paysage révèle ensuite les témoignages de l’urbanisation progressive (infrastructures de transports, habitat pavillonnaire résultant du lotissement des grands domaines ruraux) et aussi des vagues migratoires que la ville a connu dans le cours du 20e siècle (église arménienne, pagode bouddhiste).


Les courées de l'Estaque, Marseille

Les courées de l'Estaque, Marseille (Bouches-du-Rhône).
Pour les spécialistes de l’architecture ouvrière, les courées sont un phénomène avant tout lié aux grandes agglomérations ouvrières du Nord de la France, comme Lille et Roubaix, où elles se comptaient par centaines.
L’inventaire de l’Estaque a permis de mettre leur présence en évidence dans ce quartier de Marseille et d’en analyser les caractéristiques historiques, architecturales et sociales particulières, parfois bien éloignées des types du nord.
L’itinéraire de découverte croise les données de la recherche historique et architecturale avec les témoignages des habitants eux-mêmes qui apportent leur point de vue sur la vie quotidienne des courées.


Cabanons et mas de Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône).
Située à l’embouchure du Grand Rhône, aux portes de la Camargue, la commune de Port-Saint-Louis-du-Rhône possède un terroir rural singulier où se mêlent la terre, le fleuve et la mer.
La mise en culture du territoire, par les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, commence au XVIe siècle, mais c’est au XVIIIe siècle que sont construits la plupart des domaines agricoles, les mas, qui subsistent encore aujourd’hui. Les cultures céréalières et l’élevage ont influencé les formes architecturales : vastes bergeries, hangars, caves, silos à grains sont fréquents.
Entre les étangs, les marécages et la mer, les cabanons, simples rendez-vous de chasse à l’origine, parfois regroupés en hameaux, sont devenus au fil du temps des lieux de villégiature populaire, maintenant agrandis et adaptés au confort moderne, mais qui demeurent le symbole d’un art de vivre.

Hyères, la ville médiévale

Hyères, la ville médiévale (Var).
La ville d'Hyères, qui dut son nom et sa richesse aux salins tout proches, fut un enjeu important pour les comtes de Provence pendant tout le Moyen Age. Dominée par son château, ceinte de ses deux murailles, riche de plusieurs églises et d'une commanderie de templiers, la vieille ville conserve de nombreux vestiges de son architecture civile médiévale répartis dans ses pittoresques rues en escalier. Au XVIIe siècle, elle fut supplantée par Toulon et ne retrouva un potentiel économique qu'avec le développement du tourisme d'hiver au XIXe siècle, qui la fit sortir de ses remparts. Du XVIIIe au XXe siècle, de nouvelles constructions, parfois prestigieuses comme la célèbre villa Noailles, sont venus enrichir un patrimoine urbain presque millénaire.


Hyères, la ville climatique

Hyères, la ville climatique (Var).
Considérée comme l'une des plus anciennes stations climatiques françaises, Hyères accueille dès le XVIIIe siècle les hivernants qui espèrent y retrouver la santé grâce à la douceur de son climat. Elle connaît son apogée entre 1825 et 1875, et se pose à l'égal de Cannes ou de Nice. Le tourisme, qui ne devient estival qu'à partir des années 1920, entraîne dès le XIXe siècle la création d'une nouvelle ville, essentiellement constituée de villas et de grands hôtels, au sud de la cité médiévale. La personnalité de promoteurs "éclairés" comme Alexis Godillot ou Joseph Tagnard et de plusieurs générations d'architectes façonna cette ville climatique liée à la villégiature et dont les quartiers Godillot, d'Orient ou Châteaubriand, présentent encore de beaux ensembles homogènes


Forts, tours et batteries des Iles d'Hyères

Forts, tours et batteries des îles d'Hyères(Var).
Aux portes de Toulon, les îles d'Hyères forment un arc de cercle en avant de la côte varoise. Séparées par des passes de largeur variable, elles couvrent, face au large, le vaste plan d'eau de la rade d'Hyères. Seuls quelques ouvrages fortifiés les protégeaient de la piraterie jusqu'au règne de Louis XIII, pendant lequel la construction des sept forts a concrétisé la volonté de Richelieu de promouvoir le rôle stratégique du site. L'archipel est impliqué dans toutes les guerres du XVIIIe siècle et occupé par les anglais pendant les guerres de la Révolution. De nouvelles fortifications sont construites ou réaménagées aux XIXe et XXe siècles, pour répondre aux progrès de l'armement.


Les synagogues du Comtat

Les synagogues du Comtat (Vaucluse).
Témoins ultimes de la pérennité du judaïsme dans l'ancien Comtat Venaissin, les synagogues d'Avignon, de Carpentras et de Cavaillon constituent aujourd'hui l'un des éléments les plus originaux du patrimoine vauclusien. Elles ont mérité leur statut de Monument historique non seulement comme lieux de mémoire, par ce qu'elles nous apprennent de la vie et des coutumes des communautés juives installées ici depuis l'Antiquité et maintenues, en dépit de l'hostilité générale des chrétiens, par la volonté des papes, mais encore par la qualité de leur architecture et de leur décor.