Ecrivain et conférencier

Affaires de travail

Flammarion écrivain 

Camille Flammarion participe dès 1862 à la rédaction de revues scientifiques (Cosmos) ou grand public ( le Siècle, le Magasin pittoresque d’Edouard Charton…).

A vingt et un ans, il a  une place dans le monde scientifique et publie un grand nombre d’ouvrages de vulgarisation, traitant des phénomènes de la foudre, des tremblements de terre…

C’est aussi un littérateur à succès : ouvrages philosophiques, romans, récits de ses voyages en ballon…Tous ses livres vont connaître une grande diffusion et seront souvent édités par son frère après 1879. Ses ouvrages sont illustrés de gravures de Méaulle, Laurens, Rudaux et Saunier, artistes connus des Salons de l’époque. 

Couverture de l'astronomie populaire Camille se passionne pour son travail. La publication de "l’Astronomie Populaire" en 1879  le propulse vers la célébrité : cette œuvre de vulgarisation passe les frontières. Il devient un grand vulgarisateur de l’astronomie par ses conférences au cours desquelles il utilise tous les supports pédagogiques de son époque, en particulier la photographie et les premières diapositives sur verre.
 

Pédagogue et conférencier

Devenu en 1867 premier président du Cercle parisien de la Ligue de l’Enseignement de Jean Macé, il fréquente dès son départ de l’Observatoire de Paris des constructeurs d’instruments comme Bardou, Secrétan, connus du milieu des scientifiques et amateurs,  ou encore les astronomes Babinet, Delaunay, Faye, puis plus tard Danjon et Couder, connus pour leurs recherches sur les instruments d'observation, auteurs de Lunettes et Télescopes (publié après la mort de Camille Flammarion, 1935).

"lunettes des écoles"

Lunette des écoles
Il met au point avec Bardou une lunette méridienne dite " lunette des écoles " dont l’Astronomie populaire diffuse en 1879 le modèle. Secrétan ajoute à la lunette astronomique de l’observatoire de Juvisy une chambre photographique.Républicain de conviction, c’est toute la République des " Jules " que Camille Flammarion fait défiler dans son salon. Pétri des idéaux de l’Instruction publique et laïque, il correspond avec le Ministère, avec la bibliothèque des amis de l’Instruction populaire, avec Jean Macé…

En revanche, bien que formé par des ecclésiastiques dans sa jeunesse et continuant à chercher " Dieu dans la nature " (titre publié en 1867), il s’aliène,par ses positions sur l'univers de plus en plus les milieux cléricaux.

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