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> Discours de Renaud Donnedieu de Vabres
L'Observatoire des usages numériques culturels a
été créé en juillet 2005 pour réunir
l'ensemble des professionnels, des experts et responsables privés et
publics concernés par l'évolution des usages numériques
culturels. Sont ainsi représentées les industries culturelles des
différentes filières, les industries techniques
(télécommunication, informatique, médias), mais aussi les
représentants des utilisateurs ou des ayants droits. Il s'agit d'un lieu
d'études et de débats.
L'Observatoire s'appuie sur les moyens
d'étude, d'analyse statistique et de recherche prospective des
différentes directions ou établissement impliqués dans la
révolution numérique, afin de permettre à l'Etat de mieux
assurer son rôle de suivi statistique, d'éclairage, de
régulation, d'incitation et d'innovation, accompagnant ainsi les
nécessaires adaptations économiques, industrielles ou
culturelles.
> étude sur le téléchargement qui
montre combien le téléchargement illégal ou payant
était aussi le fait de fort utilisateurs des supports culturels
traditionnels, à l'encontre de l'idée d'une stricte incidence
négative du téléchargement sur les marchés
traditionnels ;
> étude qualitative sur les usages culturels
numériques, à partir d'interviews et d'enregistrements
audiovisuels d'un panel d'utilisateurs filmés chez eux. Cette
étude fait ressortir combien les usages numériques étaient
relativement indépendants des catégories
socio-démographiques et professionnels, accréditant l'idée
d'une démocratisation des accès à la culture. A des
degrés divers, « basiques », « ludiques » ou
« créatifs », les pratiques de français
intègrent rapidement le numérique ;
>
séminaire « Culture 2.0 », initié en septembre 2006,
portant spécialement sur les dimensions relationnelles et «
collaboratives » de l'Internet. Ce séminaire préparé
par le DEPS en relation avec le Centre G. Pompidou (IRI) a d'abord l'objectif
de former et sensibiliser aux usages numériques les responsables du
ministère et sera ensuite ouvert au public en mars prochain ;
> analyse qualitative et quantitative relative aux Marchés
numériques de la musique a été effectuée sous
l'égide de l'Observatoire des usages numériques culturels et
l'Observatoire de la musique, en étroite relation avec le DEPS ; >
colloque s'est tenu le 1er décembre 2006 sur les « valeurs de la
musique » à la Cité de la musique sous l'égide de
l'Observatoire de la musique.
En liaison avec le Groupe d'analyse stratégique
des industries culturelles, les membres de l'Observatoire seront conduits
à travailler sur les questions économiques de la distribution
numérique.
L'ANALYSE DES USAGES NUMERIQUES CULTURELS
Les
progrès très rapides de l'équipement des ménages en
appareils numériques, fixes ou mobiles, ont permis le
développement de nouveaux modes d'accès et d'appropriation des
oeuvres ainsi que l'essor de formes d'échange et de recherche
d'information, notamment dans les jeunes générations. Ces usages
culturels en devenir sont encore mal connus, et plusieurs études
chercheront dès 2006 à mesurer leur importance sur la base d'une
nomenclature que le DEPS définira en concertation avec les acteurs du
domaine.
Le renouvellement de l'Enquête Pratiques
culturelles des Français est indispensable. Dix ans
après la dernière enquête, il apparaît
nécessaire de disposer d'une nouvelle photographie
générale des pratiques culturelles et médiatiques en
abordant nettement les aspects numériques des pratiques culturelles. Il
s'agit de prendre en compte les « nouvelles » formes d'accès
à l'art et à la culture et les nouveaux supports (chaînes
du câble et satellite, DVD, internet,
), d'offrir une description
complète de leurs usages mais aussi développer la partie du
questionnaire relative aux pratiques amateur et faire évoluer en tant
que besoin les catégories de genres de films, de musiques.
Un Tableau de bord des Usages numériques culturels
(réalisé avec l'aide du cabinet Items) : est engagée une
phase de définition des nomenclatures pertinentes, afin d'avoir le
maximum de cohérence et de pérennité des indicateurs
recueillis par les autres organismes privés ou publics
(Médiamétrie, CREDOC, INSEE, etc.). L'option
privilégiée est de considérer les grandes fonctions
culturelles ( la lecture, la fiction, la photographie et l'image, la musique,
le jeu, ...) et de produire des indicateurs par secteurs d'accès,
services ou équipement numériques au sein de ces filières
( par exemple le téléchargement payant, gratuit, le podcasting,
la vidéo à la demande, la photographie ou TV sur mobile, la TNT,
etc...). Enfin, ces données seront « contextualisées
» par les étapes des mutations technico-économiques de
l'offre en cours, si déterminantes en l'occurrence.