Hommage à trois grandes figures du jazz
Musée du quai Branly

mardi 31 mars 2009

Légende : Molières 2009Christine Albanel remet les insignes de Commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres au batteur américain Roy Haynes au musée du Quai Branly, dans le cadre de l'exposition « Le siècle du jazz ». Elle remet également à la chanteuse américaine Stacey Kent et au musicien français Médéric Collignon les insignes de chevalier des Arts et Lettres.

 

 

Roy Haynes. A 83 ans, il est l’une des grandes figures de l’histoire de la batterie et de celle du jazz. Miles Davis, Dizzy Gillepsie, John Coltrane, Charlie Parker, Thelonious Monk, Stan Getz, Sonny Rollins, Billie Holiday ou encore Michel Petrucciani et Chick Corea sont au nombre des musiciens légendaires avec lesquels il a joué. Il fut aussi pendant cinq ans le musicien de la chanteuse Sarah Vaughan.
Roy Haynes a reçu une victoire d’honneur pour l’ensemble de sa carrière aux Victoire du Jazz 2008

Stacey Kent. La chanteuse américaine Stacey Kent est à l’affiche le soir même de ce 31 mars au Théâtre du Châtelet dans le cadre du Blue Note Festival. Elle est née en 1968 dans le New Jersey. Elle est venue en Europe pour y suivre des études, dans le cadre d'un échange entre universités. Et c’est en Europe qu’elle fera la rencontre de son futur époux, Jim Tomlinson, saxophoniste, qui l’incitera à s’orienter vers le chant. Depuis, c’est en couple qu’ils publient des albums qui ne cessent de rencontrer la faveur du public ; notament The Boy Next Door (2003) et le dernier, Breakfast on a Morning Tram, où elle reprend Samba Saravah de Pierre Barouh (Un homme et une femme).

Médéric Collignon. Né en 1970, dans les Ardennes, il s’initie à la musique au Conservatoire de Charleville-Mezieres. Il est diplômé du Conservatoire de Nancy en 1989.
Influencé par les musiques les plus diverses, il impose son originalité avec son instrument fétiche, le cornet à pistons et développe une grande souplesse dans son embouchure, que l'on retrouve aussi dans ses performances de beatbox (imitation vocale de boîte à rythme et autres percussions). C’est aussi un excellent interprète des grands classiques du jazz comme Gershwin...
Médéric Collignon s’est donc imposé comme l’une des figures les plus insolites du jazz français. Trompettiste, mais aussi joueur de cornet, de bugle, de trompette de poche… Il allie en un dosage très savant et très personnel l’humour, la fantaisie, l’audace, et une capacité d’improvisation et de renouvellement des plus rares.

Discours de remise des insignes de Commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres à Roy Haynes

Discours de remise des insignes de Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres à Stacey Kent

Discours de remise des insignes de Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres à Médéric Collignon

Le siècle du jazz au musée du quai Branly

Légende : Stacey Kent, Roy Haynes, Christine Albanel, Médéric Collignon.
Crédit photo : Farida Bréchemier/MCC