Catherine Tasca, Ministre de la culture et de la communication vient de nommer Henry-Claude Cousseau directeur de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts. Il prendra ses fonctions le 1er septembre 2000, en remplacement d'Alfred Pacquement nommé directeur du Musée national d'art moderne du Centre Georges Pompidou.

Henry-Claude Cousseau, né en 1946, fut successivement conservateur des Musées de la Vendée (1973/1976), du Musée de l'Abbaye Sainte Croix des Sables d'Olonne (1976/1982), conservateur pour l'art du XXe siècle à la Direction des Musées de France (1982/1985) puis directeur des Musées de la ville de Nantes (1985/1994). Il fut en charge de l'inspection générale des musées de France de 1995 à 1996 avant d'être nommé directeur du CAPC Musée d'art contemporain de Bordeaux puis directeur des Musées de la ville de Bordeaux, depuis octobre 1996. Auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'art du XXe siècle : l'œuvre graphique de Gaston Chaissac en 1982 dont il est l'un des grands spécialistes ; Daniel Dezeuze en 1989 ; Jean Hélion en 1992 ou récemment Sarkis en 2000. Henry-Claude Cousseau a mené une importante réflexion sur l'art contemporain. Son expérience et la diversité de son parcours seront un nouvel atout pour l'Ensba.

Par cette nomination, la ministre entend confirmer sa volonté de poursuivre les efforts engagés ces dernières années pour placer l'Ecole, dont le rayonnement est incontestable, dans le réseau des grandes écoles d'art internationales, en développant son projet pédagogique, son inscription dans la vie artistique et son ouverture internationale.

L'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, forte d'un patrimoine historique et architectural unique, dispense en effet un enseignement de haut niveau en conjuguant les éléments fondateurs d'une démarche artistique et les enjeux de l'art contemporain. Elle accueille chaque année environ 650 étudiants pour un cursus de 5 ans, validé par un diplôme national supérieur d'arts plastiques. Quelque 60 artistes de grande renommée y enseignent, auxquels se joignent chaque année une quinzaine d'artistes invités. La politique internationale y est particulièrement active, à travers notamment les accords d'échanges avec les écoles d'art étrangères de tous les continents et la forte proportion d'étudiants appartenant à près de 50 nationalités différentes.