Après deux années de négociations conduites
par le ministère de la Culture et de la Communication et le Centre
National de la Cinématographie, la Commission européenne autorise
le projet français de crédit d’impôt pour les dépenses
de création de jeux vidéo et reconnaît ainsi la légitimité
d’un soutien public à cette industrie culturelle porteuse d’une
identité française forte.
Christine Albanel se réjouit que cette décision très
attendue des professionnels du jeu vidéo, créateurs, développeurs
et éditeurs, ouvre la voie à la mise en place effective de ce
dispositif, dont l’importance a été rappelée par
le Président de la République dans son discours du 23 novembre
dernier.
A l’heure de la création multi-supports, le soutien au jeu vidéo
s’inscrit dans la même ligne que nos dispositifs d’aide
à la création cinématographique, audiovisuelle et musicale.
La France marque ainsi son attachement aux industries culturelles, à
leur dynamisme, à leur créativité et à leur compétitivité
au niveau mondial.
Cette mesure structurante pour les nombreuses entreprises françaises
de création de jeux vidéo viendra conforter un secteur marqué
par une forte concurrence internationale et par l’attractivité
des territoires pour la localisation des activités de ses principaux
acteurs.
Dans les tout prochains jours, le Parlement sera en mesure d’aménager
le dispositif législatif voté en début d’année
afin de prendre en compte les demandes de la Commission européenne.
Si le Parlement l’approuve, le mécanisme pourra donc entrer en
vigueur rapidement, une fois les textes
d’application adoptés.
Christine Albanel souhaite qu’avec l’adoption du crédit
d’impôt pour la création de jeux vidéo, la France
puisse renforcer sa capacité d’attraction pour les nombreux talents
qui s’expriment par cet art numérique majeur.