En couronnant « Alabama Song » de Gilles Leroy, les jurés du Prix Goncourt ont consacré l'un des romans les plus émouvants et originaux de la rentrée littéraire.

A travers le personnage réinventé de Zelda Fitzgerald, l'auteur propose une méditation souvent bouleversante sur les épreuves de la création littéraire, les illusions de la notoriété, la folie et les difficultés de vivre à l'ombre d'un écrivain.
Des lumières aux ténèbres, des prémisses enchanteurs à la mort tragique de l'héroïne, cette oeuvre forte marque profondément le lecteur. Elle se distingue encore par un style et une sensibilité propres à l'auteur du remarquable Grandir ou de Soleil noir .

Je tiens aussi à féliciter Isabelle Gallimard, éditrice comblée d'un Mercure de France légitimement reconnu pour l'exigence de ses choix et la qualité de son catalogue.