Discours et communiqués de presse


Le Ministère de la Culture et de la Communication
fête la musique de film

Cour d’honneur du Palais-Royal

A l’occasion de la Fête de la Musique, le ministère de la Culture et de la Communication invite chaque année les spectateurs à découvrir un concert inédit dans la cour du Palais Royal.

Pour ce 21 juin 2008, c’est la musique de film qui est à l’honneur, avec un programme prestigieux en deux parties. La création « Rendez-vous chez Nino Rota » de Mauro Gioia, avec la participation exceptionnelle de Catherine Ringer, sera suivie d’un concert de Goran Bregovic et son grand Orchestre des Mariages et des Enterrements.

Des accents d’Italie aux chemins des Balkans, la Fête de la Musique jouera cette année une bande son touchant à l’universel.

Programme
20h00-20h45

Création « Rendez-vous chez Nino Rota » de Mauro Gioia Avec Catherine Ringer et invités

Cette création rend hommage à Nino Rota, compositeur fétiche de Fellini, avec lequel le cinéaste collaborera des années durant (pour Les Vitelloni, La Strada, La Dolce Vita, Huit et demi, Satyricon, Amarcord…). Célèbre aussi pour ses thèmes musicaux mythiques associés à des scènes inoubliables d’autres cinéastes comme celui du Parrain, qui reçut un Oscar en 1974, il est également le compositeur d’une centaine de superbes chansons.

Depuis longtemps déjà, Mauro Gioia, musicien et chanteur d’origine napolitaine, suit les pas et les traces poétiques des musiques de Nino Rota.

Ce spectacle nous invite à un rendez-vous chez l’« Ami magique », du nom que donnait Fellini à son inséparable musicien et mettra en scène Catherine Ringer.

La chanteuse des Rita Mitsouko a assuré la direction artistique de l’album, en partie réalisé par Fred Chichin avant sa disparition, dont la sortie est prévue chez Because Music le 3 novembre 2008, et dont la représentation sur scène est inédite en France.

"Café de Los Maestros"
- remplace Goran Bregovic -
21h30-23h00

Depuis plus de deux ans, deux musiciens, Gustavo Santaolalla - qui a obtenu deux oscars pour ses bandes originales au cinéma (dont Babel, en 2007) - et Gustavo Mozzi on décidé de réunir les légendes du tango : des musiciens issus notamment des quatre grands orchestres de l’âge d’or - Troilo, Pugliese, Di Sarli, d’Arienzo - mais aussi des voix, dont celle, mythique, d’Oscar Ferrari. De longs mois ont été nécessaires pour orchestrer ces retrouvailles et pour convaincre un par un les artistes de la pertinence de cette oeuvre collective.

En Argentine, Le Café de Los Maestros est le lieu de rendez-vous des légendes du Tango. C’est ce lieu emblématique qui a donné son nom à ce concert et à un projet autour de la mémoire d’un genre musical qui, né dans les bouges et les tripots, occupe une place toute particulière dans le coeur des mélomanes et des danseurs du monde entier.

Café de Los Maestros a enrigistré un premier disque dont les séances en studio, réalisées « à l’ancienne » avec tous les interprètes jouant et chantant ensemble, ont été des moments de grande émotion pour ces vedettes dont certaines s’étaient éloignées de la scène.

Un premier concert a ensuite eu lieu au mythique Teatro Colón de Buenos Aires, filmé par le réalisateur Miguel Kohan pour un documentaire retraçant ce parcours d’une renaissance artistique et humaine (sur les écrans français en septembre prochain).
Pour cette toute première tournée en France, ils seront donc une vingtaine sur scène, chantant et jouant un tango soyeux, suranné, un brin solennel par moments ou bien carrément voltigeur et tournoyant. Café de Los Maestros est porté par de belles voix éraillées qui ont vécu, tandis que les violons, les pianos et
autres bandonéons dessinent leurs alternances de langueurs et de syncopes.

Gustavo Santaolalla et Gustavo Mozzi : direction artistique
Aníbal Arias : guitare
Nina Miranda : voix
Juan Carlos Godoy : voix
Osvaldo Requena : piano
Fernando Suárez Paz : violons
Horacio Cabarcos : contrebasse
Osvaldo "Marinero" Montes : bandonéon
Miguel Ángel Varvello : bandonéon
Ernesto Baffa : bandonéon
Luis Stazo : bandonéon
Invités : : Cécile Bourcier, Sebastien Couranjou, Bernhard Von der Gabelents et
Tanya Schaap (violons), Ludovic Michel (alto), Lionel Allemand (violoncelle) et
Pablo Woizinski (piano)