Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, a installé le Conseil supérieur des archives, dans sa nouvelle composition présidée par Georgette Elgey.

Créé en 1988, le Conseil supérieur des archives est consulté par le ministre chargé de la Culture pour sa politique en matière d'archives publiques et privées, pour les programmes de publication et de recherche, les questions liées au développement des nouvelles technologies dans les services d'archives, ainsi que le classement des archives privées en tant qu'archives historiques.

La ministre a tenu à saluer les nouvelles personnalités qui ont rejoint le Conseil supérieur des Archives : le conseiller d’Etat Jean Musitelli, qui en est le nouveau vice-président, ainsi que les représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat, Hervé Gaymard et René Garrec. Elle a rappelé l’intérêt porté par la représentation nationale à la question des archives dans notre pays, avec notamment le vote de la loi du 15 juillet 2008.
Christine Albanel a souligné également l’importance de la nomination de Jacques Pérot, représentant de l’Association française pour la protection des archives privées. Elle a accueilli la directrice de l’Institut historique allemand de Paris, Gudrun Gersmann, ainsi que le professeur Maurice Vaïsse et l’historienne Raphaëlle Branche.

La ministre a salué le travail considérable des différentes commissions du précédent Conseil supérieur, notamment sur la question essentielle de la collecte des archives contemporaines.

Enfin, elle a évoqué l’excellent travail de la Commission des archives notariales qui, après la réalisation d’un film sur les archives des notaires et d’un glossaire destiné aux chercheurs et aux étudiants, participe à l’élaboration d’instructions dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi du 15 juillet 2008. Le partenariat développé avec le Conseil supérieur du notariat à cette occasion doit aboutir prochainement à la diffusion d’instructions très attendues par le réseau des archives publiques.

Christine Albanel a encouragé le nouveau Conseil supérieur des Archives à poursuivre le travail déjà engagé et à diversifier le champ de ses réflexions.