Issu d'une étroite et fructueuse collaboration entre le ministère
de l'Education Nationale et le ministère de la Culture et de la Communication,
ce baccalauréat professionnel crée par arrêté du
11 avril 2008 doit permettre de constituer une meilleure offre de formation
dans le domaine de la préservation du bâti ancien.
Conscient des besoins croissants de formation dans certains corps de métier
des chantiers de restauration du patrimoine, le ministère de la Culture
et de la Communication est à l’origine de la demande en 2005
au ministère de l'Education nationale de la création d'une nouvelle
certification professionnelle.
Après une série d'études commandées dès
2002 par le ministère de la Culture et de la Communication au CEREQ
(Centre d'études et de recherches sur les qualifications), une étude
d'opportunité, réalisée par le Laboratoire de sociologie
du Travail et de l'Environnement Social de Nancy et le CEREQ, a par ailleurs
convaincu la commission professionnelle consultative compétente du
bâtiment de l'utilité de créer un baccalauréat
professionnel dédié aux interventions sur le bâti existant.
Il comportera trois dominantes : maçonnerie, charpente et couverture
qui ont été retenues par le ministère de l'Education
nationale.
L'accession à ce diplôme de niveau IV, qui sera mis en place
dès la rentrée 2008, se fera par la voie scolaire, par la voie
de l'apprentissage (alternance), ou encore par la valorisation des acquis
d'expérience.
Les jeunes issus de ces formations seront des ouvriers hautement qualifiés
sur les chantiers du patrimoine bâti participant à la préparation
des interventions. Ils pourront évoluer vers des postes de collaborateur
direct de chefs d'entreprises dans les structures artisanales ou d'encadrement
de chantier. Moyennant des compléments de formation en gestion-administration,
ils pourront envisager de créer ou reprendre une PME.
Le ministère de la Culture et de la Communication remercie le ministère
de l’Education nationale. Il remercie également de leur appui
et de leur engagement les organisations professionnelles concernées
notamment la Confédération de l’artisanat et des petites
entreprises du bâtiment (CAPEB) et la Fédération française
du bâtiment, avec le groupement des entreprises de restauration des
monuments historiques. La participation et le soutien de l'association Maisons
Paysannes de France, de la Fondation du Patrimoine et des architectes des
bâtiments de France ont également été primordiaux.