Fête de la musique 2009
Le ministère de la Culture et de la Communication
célèbre 50 ans de chanson française
vendredi 5 juin 2009
À l’occasion de la Fête de la Musique, le ministère de la Culture et de la
Communication invite le public à un concert dans les jardins du Palais
Royal.
Pour ce 21 juin 2009, c’est la chanson française qui est à l’honneur avec
un programme qui rassemble de jeunes talents, Yodelice, Carmen Maria
Vega et un artiste de renom, Daniel Darc.
Programme dans les jardins du Palais Royal, dimanche 21 juin
19h00 YODELICE
Né au carrefour de l’Andalousie, de la Californie et de Paris, entre les
planètes rock, folk et soul, Yodelice est un infatigable voyageur. C’est à Los
Angeles qu’il enregistre « Tree of Life », son dernier album. Intimiste et
généreux, cet album est à l’image de cet interprète à la croisée des chemins,
baigné d’influences rock, folk et noires américaines.
Sur scène, l’univers de Yodelice prend vie, la magie opère grâce à une
formation atypique, acoustique et électrique où se rencontrent la poésie et
l’imaginaire.
Son chapeau melon cabossé, fait penser aux silhouettes des mythiques
medicine shows qui ont inspiré Tom Waits et Bob Dylan. Sa voix limpide dont
on sent bien qu’elle a vécu, évoque les funambules magnifiques qui sortent
de leurs guitares des rires d’enfant et des sagesses d’ancêtres – les Cat
Stevens, les Ray Lamontagne, les David Crosby. Et on sent aussi chez lui un
instinct pop impeccable, capable de lancer avec désinvolture une mélodie
neuve qui s’accroche à la mémoire comme si on la connaissait depuis
toujours.
MERCURY/UNIVERSAL
www.myspace.com/yodelice
20h00 CARMEN MARIA VEGA
Quand la chanteuse Carmen Maria Vega rencontre l’auteur-compositeur Max
Lavegie, nul n’aurait pu savoir que venait de se former l’un des groupes
phares de la scène lyonnaise.
Une chanteuse charismatique à la voix exceptionnelle, servie par une écriture
insolente, un groove efficace offre un divertissement unique et jubilatoire, qui
conquiert le coeur du public.
Elle explose au Chaînon Manquant, intègre le Chantier des Francos, s’illustre
en off du Printemps de Bourges, pour finalement remporter deux prix sur trois
au célèbre tremplin Chorus de la chanson.
Au fil de ses nombreux concerts, Carmen Maria Vega promène son public
d’histoires en aventures, incarnant différents rôles sans jamais sortir du sien :
trublionne tantôt misogyne, tantôt féminine, jamais tiède, toujours
incandescente.
Une future grande révélation.
AZ/UNIVERSAL
www.carmenmariavega.com
www.myspace.com/carmenmariavega
21h00 DANIEL DARC et invités
Né en 1959 à Paris, Daniel Darc est ce que l’on peut appeler une icône de
l’imaginaire rock. En 1978, il forme Taxi Girl. Très influencé par le rock
littéraire américain de Patti Smith et par l’attitude provocatrice des punks et
d’Iggy Pop, Daniel Darc se lance à corps perdu dans cette aventure artistique
et humaine qui durera huit ans.
De tubes comme « Cherchez le garçon » en actions provocatrices, sa carrière
se situe entre ombres et lumière, ponctuée de collaborations (avec Jacno ou
Daho) et d’hommages aussi, notamment à Gainsbourg et, plus récemment, à
John Coltrane dans son dernier album.
Dédié au chanteur country Johnny Cash, décédé la même année, « Crève
Coeur » sort début 2004. Le chant de Darc a mué vers un talk over très
gainsbourien et raconte avec un désenchantement et une sensibilité
inimitables, des histoires d’amour, de rédemption et d’amitié. Cette fois-ci, le
succès est au rendez-vous, les médias célèbrent le retour d’un talent unique
qu’on croyait perdu et le public succombe aux mélodies subtiles de Frédéric
Lo. Ému par tous ces témoignages, Daniel Darc semble enfin avoir fait la paix
avec ses démons intérieurs : comme il l’a souvent dit, le rock lui a sauvé la
vie.
Puis vient l’album « Amours suprêmes », qui sort en janvier 2008. Le titre est
un hommage à John Coltrane et son célèbre « A love supreme ».
Comme pour « Crève Coeur », il en a confié la composition et la réalisation à
Frédéric Lo, qui semble déchiffrer mieux que personne la fibre artistique de
Daniel Darc. Musicalement, le disque est plus riche, les ambiances
différentes d'un titre à l'autre. Pour les textes, il se montre toujours aussi
inspiré, entre fragilité et noirceur. On retrouve des invités de choix : Alain
Bashung, Robert Wyatt et la chanteuse de Cocoon.
Le destin de cette icône du rock français des eighties a longtemps été
menacé par les excès et l’autodestruction. Des rencontres lumineuses en
décidèrent autrement et Daniel Darc est aujourd’hui devenu une référence
pour toute une génération de chanteurs.
www.danieldarc.com
Crédits Didier Plowy/MCC