Le prix Nobel de littérature 2008 a été attribué jeudi 9 octobre à Jean-Marie Gustave Le Clézio. Christine Albanel a aussitôt félicité l'écrivain français : « C'est une joie, une émotion, une immense fierté pour la France », a-t-elle déclaré.

Prix Nobel de littérature. L'écrivain français Jean-Marie Gustave Le Clézio se voit attribuer le Prix Nobel de littérature 2008. Adressant ses plus chaleureuses félicitations à Jean-Marie Gustave Le Clézio, Christine Albanel a affirmé qu'il « incarne avec force et originalité la figure de l'écrivain absolu : celui qui trace en littérature de nouvelles routes, qui explore pour sa langue de nouveaux possibles, qui réinvente une forme moderne d'humanisme. »
L'Académie suédoise a déclaré avoir récompensé en Le Clézio "l'écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante". Les derniers lauréats français sont l'écrivain d'origine chinoise Gao Xingjian en 2000 et Claude Simon en 1985.

Premier roman, premier prix. Né le 13 avril 1940 à Nice, dans le sud de la France, d'une famille émigrée à l'Ile Maurice au XVIIIe siècle, Jean-Marie Le Clézio est l’un des maîtres de la littérature francophone d’aujourd’hui.
En 1963, à 23 ans, il a reçu le prix Renaudot pour son premier roman, "Le procès-verbal". Il est aujourd’hui membre du jury de ce même prix.
Avant d’être choisi pour recevoir le Nobel, J.M.G. Le Clézio avait reçu en juin dernier le prix littéraire suédois Stig Dagerman qui lui sera remis le 25 octobre à Stockholm. Le romancier refera le voyage le 10 décembre pour recevoir son Nobel !

Une cinquantaine d’ouvrages. Influencé à ses débuts par le nouveau roman, Le Clézio, écrivain voyageur, va peu à peu être attiré par l’évocation du paradis perdu. L'Académie Nobel souligne que "le point central de l'œuvre de l'écrivain se déplace de plus en plus en direction d'une exploration du monde de l'enfance et de sa propre histoire familiale".
J.M.G Le Clézio est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, en majorité des romans. On lui doit notamment : "La fièvre", "L'extase matérielle", "Terra amata", "Le livre des fuites", "La guerre", "Désert", "Le chercheur d'or", "Onitsha", "Etoile errante", "Le poisson d'or", "Révolutions", "Ourania" et en 2008 "Ritournelle de la faim".

Le message de félicitations de Christine Albanel

La fondation Nobel