lundi 26 mai 2003
Jean-Jacques Aillagon, ministre de la culture et de la communication, a remis ce lundi 26 mai 2003 à 19 heures au cours d'une cérémonie rue de valois les insignes suivantes :
- Commandeur dans l'ordre national du mérite à
Jean-Pierre Wallez
- Officier dans l'Ordre national du Mérite à Philippe
Clay
- Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres à Antoinette
Fouque
- Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres à Paulo Coelho
En Jean-Pierre Wallez, le Ministre a salué "un violoniste concertiste, chef d’orchestre et professeur, mais également un homme généreux, dont le souci constant est de partager [sa] passion pour la musique" ou chacun a pu admirer "[sa] technique sûre, [son] tempérament flamboyant, [sa] sonorité généreuse".
Jean-Jacques Aillagon a rappelé la double carrière d'acteur et de chanteur de Philippe Clay : "Au music-hall, au théâtre, au cinéma comme à la télévision, vous êtes, un “comédien - interprète”, non seulement un homme de culture, mais également un homme qui sait partager sa culture et le fait avec bonheur. C’est cette carrière remarquable et multiple que j’ai plaisir à distinguer aujourd’hui".
Puis, il a salué Antoinette Fouque "l’une des figures les plus attachantes du mouvement culturel, social et intellectuel français. Toutes les femmes de France savent les combats que vous avez livrés pour elles. Tous les hommes qui les aiment et les respectent savent qu’en se battant pour elles, vous vous êtes battue aussi pour eux, pour une société plus équitable, plus juste, plus libre".
En l'honneur de Paulo Coelho, Jean-Jacques Aillagon a déclaré : "Je suis particulièrement heureux d’accueillir aujourd’hui, avec vous, l’un des véritables phénomènes littéraires de notre génération. […] Si votre écriture est simple et pure, son message, lui, est profond et parle au cœur. Un style à la fois poétique, réaliste et philosophique qui enchante le lecteur, dissout la frontière entre la magie et le réel en lui révélant des mondes invisibles. […] A travers vos personnages, vous donnez le sentiment que chacun peut vivre sa propre légende ".
Paolo Coelho a ensuite remis au Ministre, au nom de l'Académie brésilienne de Lettres, la médaille de Machado de Assis.