9 juillet 2003
Avec Yann-Philippe Blanc, qui vient de disparaître dans un dramatique accident, nous perdons l’une des figures les plus marquantes de l’édition phonographique. Président Directeur général de Warner Music France, c’était un homme qui aimait profondément son métier, qui savait en parler et faire partager sa passion. C’est cette passion, alliée à un grand talent, qui avait conduit Yann-Philippe Blanc, jeune stagiaire chez Mercury, à accéder, au terme d’un parcours exemplaire chez Universal, aux plus hautes fonctions au sein de Warner Music France.
Il avait travaillé avec les plus grandes figures de la variété internationale : Texas, U2, Barry White, dont j’ai déploré la récente disparition, Elton John mais aussi française : David Hallyday, Florent Pagny, Zazie et Faudel, pour ne citer qu’eux.
Tous ceux qui, un jour ou l’autre, avaient eu la chance de travailler aux côtés de Yann-Philippe Blanc avaient pu très vite reconnaître ses compétences professionnelles, bien sûr, mais aussi sa formidable énergie, son humour, et sa générosité.
Lors de notre dernière rencontre, un déjeuner avec les autres membres du syndicat national de l’édition phonographique, dont il était le Vice Président, j’avais pu encore apprécier son sens du dialogue, la pertinence de ses analyses, et son entier dévouement à la musique et ses artistes.