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Discours et communiqués de presse
31ème festival international de la bande dessinée d’Angoulêmé
mercredi 21 janvier 2004

A la veille de l’ouverture du 31ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême, le 20 janvier, une réunion s’est tenue à la préfecture, en présence du directeur du cabinet du ministre de la culture et de la communication, Jean-Jacques Aillagon, du maire d’Angoulême, du président du conseil général de la Charente, du vice-président du conseil régional, ainsi que les présidents du festival et du centre national de la bande dessinée et de l’image (CNBDI). Cette réunion a permis de prendre connaissance des conclusions du rapport présenté par André Ladousse, inspecteur général de l’administration des affaires culturelles. Le rapport confié à André Ladousse s’inscrit dans la réflexion sur la constitution d’un pôle international de la bande dessinée à Angoulême que le ministre avait annoncée, à l’occasion du 30ème anniversaire du festival, il y a un an.

Fédérant les efforts de toutes les collectivités publiques – ville, communauté d’agglomération du grand Angoulême (COMAGA), département, région, Etat - ce pôle a vocation à s’appuyer sur le projet du « vaisseau », qui regroupera, autour du bâtiment du CNBDI, la future médiathèque et le futur musée. Ces deux équipements nouveaux seront construits avec le soutien de l’Etat.

Pour permettre la mise en place de ce pôle, le rapport Ladousse préconise une refondation et un recentrage des institutions dédiées à la bande dessinée à Angoulême, autour de trois fonctions :

- fonction patrimoniale, avec l’enrichissement des collections du musée, et le dépôt légal de la bande dessinée, en association avec la Bibliothèque nationale de France
- fonction de diffusion et mise en valeur de la création
- fonction de veille, de prospective et de réflexion sur le développement de l’économie de la bande dessinée, qui représente une part croissante de l’industrie du livre.

A cette fin, le rapport propose la création d’un établissement public de coopération culturelle (EPCC) à caractère industriel et commercial. Cet établissement associerait toutes les collectivités locales et l’Etat, ainsi que les partenaires privés, professionnels et associatifs du secteur. Il regrouperait trois grands départements :

- le musée
- le festival
- l’observatoire de la bande dessinée

Il travaillerait en étroite association, avec, notamment, la médiathèque, le pôle image (Magelis) et les programmes de formation.

Ce nouveau « centre international de la bande dessinée» développerait son activité, notamment en ce qui concerne les expositions et les festivals, à Angoulême, sur tout le territoire national, et à l’étranger.

Les élus, de même que les présidents du CNBDI et du FIBD, ont réservé un accueil positif à ces propositions. Les prochaines semaines seront consacrées à un examen approfondi de leur modalité concrète de mise en œuvre. Dans la continuité de tous ceux qui ont forgé, depuis plus de 30 ans, « l’esprit d’Angoulême », la nouvelle institution représentera pour la bande dessinée à la fois une nouvelle donne et un nouveau pacte.


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