Au moment où la Commission européenne réfléchit
aux critères d'autorisation des aides nationales au cinéma et
à l'audiovisuel, Jean-Jacques Aillagon ministre de la culture et de
la communication rappelle son attachement au régime d'aide français,
tel qu'autorisé par la Commission européenne en 1998.
A cet égard, il considère que les obligations de dépense
des aides dans le pays où elles sont versées sont de nature
à permettre l'existence d'une industrie du cinéma dynamique.
Cela est vrai en France comme cela est vrai partout en Europe. L'importance
de la création cinématographique française ( plus de
200 films par an sur environ 600 films produits en Europe) montre que le système
autorisé une première fois en 1998 a permis le développement
d'un tissu solide. L'ensemble de la filière cinématographique
- de la production à l'exploitation en passant par les industries techniques
- constitue un atout indispensable pour la diversité culturelle et
sa remise en cause, même partielle, serait extrêmement dommageable.
Le Directeur général du Centre national de la cinématographie,
Monsieur David Kessler, rappellera à la demande du ministre cette position
à la Commission européenne. Jean-Jacques Aillagon, qui vient
d'adresser un courrier à Madame Reding, fait toute confiance à
la Commissaire en charge de la culture et de l'éducation pour faire
prévaloir, dans la réflexion interne à la Commission,
les intérêts du cinéma européen.